Voici donc quelques semaines que Casino a entamé le déploiement de ses corners “Plus bas y’a pas !”. Des îlots où l’enseigne présente des “coups” avec le double objectif de nourrir son image-prix et de soutenir le trafic vers ses magasins via l’idée “qu’il y a toujours des offres intéressantes chez Géant”. Ce faisant, Casino n’invente rien mais réinterprète une règle basique du commerce : un produit, un prix, un événement. Voilà pour le contexte.
Après avoir visité de nombreux magasins, mon… “j’aime/j’aime pas”. Évidemment, j’aime la démarche. Et notamment lorsqu’elle s’applique à des offres “tapées” et claires à comprendre car comparable avec ce que l’on voit ailleurs. Donc des oranges à 50 centimes le kilo (c’était l’offre d’il y a 10 jours) ça claque. Du Coca-Cola à 1,29 € le PET de 1,5 l comme cette semaine aussi. Surtout quand, par ailleurs, la bouteille de 1,25 l est, en prix moyen France, à 1,53 €. Comptez sur les clients pour le remarquer… Autre offre cette semaine : 20 pods Ariel all-in-1 à 5,29 € (lorsque le produit le plus comparable sur le marché français est une boîte de 22 à plus de 10 €). Dans ces exemples (en l’occurence des offres de déstockage), j’achète !
Mais, comme souvent, Casino ne résiste pas à la tentation de multiplier les offres, au risque d’affadir la promesse. Et, ça, j’aime pas. Exemple toujours il y a 10 jours avec du saumon Casino Bio. En la circonstance, la promesse “Plus bas y’a pas !” n’a en effet aucune valeur puisque Casino est, de facto, le seul à vendre le produit. Et la garantie de remboursement de la différence n’a pas davantage de valeur puisque le client, même curieux, aura bien du mal à trouver le produit ailleurs. Un brin de sélectivité ne nuirait donc pas pour conserver toute leur force à ces corners !
