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Intermarché : forcément, ça va tanguer

C’est, dit-on, le privilège de l’âge... Avoir un brin d’expérience qui permet, dans bien des situations, d’anticiper l’avenir avec moins de risques de se tromper que sans expérience 😉 Voilà pourquoi il m’est possible d’imaginer qu’Intermarché traverse à brève échéance quelques turbulences internes. Dit autrement, attachez vos ceintures ça va bouger. En cause : le trou d’air (suis très aérien aujourd’hui !) traversé depuis quelques mois par l’enseigne avec, en point d’orgue, le recul de la part de marché d’un point sur la P4 Kantar. Bien sûr, il y a l’historique toujours perturbé vs 2021. Mais le passage à vide est trop long désormais pour n’être qu’accidentel : quatre périodes consécutives.

Comme toujours dans ce métier, les difficultés commerciales se paient cash. Les comptes d’exploitation, dopés par des années exceptionnelles en 2020 et 2021, commencent ça et là à faire grise mine. Car aucun magasin (et encore moins la structure centrale) n’avait imaginé pareil début d’exercice au moment d’écrire le budget. Ce qui par principe chez Intermarché conduit toujours à la grogne (l’expérience vous dis-je). Comme révélé sur mon fil Twitter @Dauvers70 hier, Stéphane Sinopoli a démissionné de ses responsabilités à la direction commerciale évoquant (sur la foi de ce qui m’a été rapporté) une “absence de vision et de stratégie”. De fait, depuis l’envolée de 2017/2021 (pour l’essentiel sous la présidence de Thierry Cotillard, remplacé fin 2020 par Vincent Bronsard), l’enseigne manque de souffle, alors que le contexte a changé, notamment les concurrents, à commencer par Carrefour qui cesse de “donnner” mécaniquement de la part de marché aux autres enseignes. En clair, pour continuer à progresser, il faut désormais être encore meilleur qu’avant. Ce qui semble manquer actuellement à Intermarché.

8 commentaires

  1. Ça toujours été une enseigne qui travaille à la petite semaine

    D’un poney on n’en fera jamais un cheval de course….

          1. Je dirai plutôt que dans le parc intermarché, on à des chevaux de courses qui égalent voir dépassent certains Leclercs mais dans une autre grosse majorité, on bcp de vieux poneys (proche de l’aratoire) On va dire que ce sont des magasins tenu par des patrons cherchant le pognons que l’envie de plaire à ses clients et donc mécaniquement avec l’après covid, les clients qui devaient faire rapidement leur course, repartent dans des magasins mieux tenus tout simplement.

          2. Même pas dans la grande distribution mais il faut être lucide dans la vie et simplement pragmatique

    1. Ou un cheval de guerre lol

      Je partage votre point de vue. Certains inter font peur en termes de dynamique commerciale…

  2. Ils viennent de racheter lune partie de la franchise Champion / Mestdagh en Belgique, qui gèrait via Promodes/Carrefour

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