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Hyper : l’événement comme planche de salut ?

Confronté au déclin du non-alimentaire, l’hyper est plus que jamais malmené. Il a pourtant une force : sa surface XXL qui autorise bien des audaces. Suis frappé de voir comment certains (plus que d’autres) l’ont intégré et multiplient les événements. Au point, parfois, d’en faire une véritable culture managériale. C’est le cas à Auchan Le Havre dont le DM, Géry Mann (dusse-t-il en souffrir !), a déjà démontré une appétence pour l’exercice à de multiples reprises*. Cette semaine, donc, au Havre, cette boutique Milka en entrée de magasin. Avec des chiffres à donner le tournis à n’importe quel chef de secteur… : 45 références différentes, 70 displays-étagères assemblés, 1 500 colis livrés, soit 15 000 UVC. Bref, un impact dont seul un hyper peut se prévaloir.

* L’an dernier, c’est le duo Auchan Le Havre (Montivilliers) / Materne qui avait remporté le REF d’Or de la théatralisation avec les 100 ans de Mont Blanc avec une OP totalement inédite par son volume pour la marque (ci-dessous).

11 commentaires

  1. Et les réserves après OP, elles sont comment?
    Je trouve ça franchement génial en terme de commerce mais il faut arriver à absorber toute la came une fois fini.

    1. Valeur de stock souvent explosive en non-al et risque donc plus grand, avec des fournisseurs qui “financent” beaucoup moins qu’en alimentaire.

  2. Au delà du problème de la valeur du stock (il y a peut-être des solutions alternatives à inventer), est-ce que vous croyez que le non-al peut apporter de l’évènementiel en magasin et de facto re-générer du trafic ? Et si oui, sur quels rayons : culture, textile, auto, bricolage, high tech ?

  3. L’évènementiel oui, mais pas sous cette forme-là. C’est de l’animation, de la démonstration produit qu’il faut et c’est plus difficile à organiser car il faut trouver les personnes compétentes qui veuillent bien consacrer une journée à animer. Un cuisinier, un artisan,… Ça se trouve et se fait mais c’est très rare.
    Là, on préfère empiler des palettes ou des présentoirs et ça “jette” mais les 3/4 de la marchandise repartent en reprise d’invendus que le fournisseur finance par une hausse de son tarif promo ce qui induit un pv élevé puisque le distributeur ne veut pas sacrifier sa marge…
    Au final, l’opération est peu rentable mais le CR aura fait plaisir à son directeur qui fera plaisir à son DR et tous seront cités à l’ordre de la nation comme étant “de grands commerçants”…

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