La vie zéro-prospectus avance à grand pas (revoir ici). Et les questions sur les conséquences commerciales aussi… Quels sont les risques pris ? Qui seront les gagnants et les perdants ? Sans grand risque de se tromper, la réponse est facile : la vie zéro-prospectus favorisera les forts, ceux dont les basiques / les fondamentaux sont le mieux installés. Notamment sur “LE” sujet clé du commerce : le prix. Dit autrement : plus l’image-prix d’une enseigne est élevée, moins le risque de vivre sans prospectus est grand. Simplement car l’enseigne bénéficie d’un flux naturel plus important que les autres.
C’est d’ailleurs la conclusion de la première étude sur le sujet et que je publie ici. NielsenIQ a mesuré l’évolution du trafic dans les magasins des zones concernées par l’expérimentation Oui-Pub depuis le 1er septembre (où, de fait, les prospectus ne sont quasiment plus distribués). Résultat : le trafic progresse d’autant plus que le magasin est compétitif en prix. Et… vice versa. Bref, en basculant en zéro-prospectus, Leclerc prend donc moins de risque que les autres ! On pouvait s’en douter mais, là, on commence à le démontrer.
A-t-on un point de comparaison sur les magasins non situés dans ces zones ?