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Le monde selon Biocoop : ou c’est bio ou c’est mal

LES FAITS.  Profitant de la date (1er avril), Biocoop lance un… « Poison d’avril ». Une attaque en règle contre l’agriculture conventionnelle (en clair non bio), accusée « de nous empoisonner ».

Poison d’avril. La date est bien choisie. « Aujourd’hui, comme tout au long de l’année, les pesticides chimiques de synthèse continuent de nous empoisonner. Et malheureusement, ce n’est pas une blague». En trois lignes, Biocoop livre sa vision du monde. Il y a donc d’un côté le bio, de l’autre le mal. Entre les deux, un immense fossé. Dit autrement, deux visions… irréconciliables de l’agriculture. Problème : la posture de Biocoop est factuellement fausse. Et tant pis pour ceux dont la seule boussole est la croyance davantage que la connaissance. 


Non, le monde (simpliste) tel que le décrit Biocoop n’existe pas.
Y compris dans la bio.


Le « poison d’avril » Biocoop n’est donc qu’une énième propagande, dont – hélas – la conséquence sera d’éloigner plus encore la société de l’agriculture. Propagande, car laisser à penser qu’il n’existe aucune voie médiane entre le bio et… le mal néglige la réalité des pratiques agricoles. Non, l’agriculture n’est pas binaire. Dans toutes les filières, il existe des voies intermédiaires entre l’exigence des cahiers des charges bio et les pratiques dites « conventionnelles ». Première erreur. Non, le monde (simpliste) tel que le décrit Biocoop n’existe pas. La nuance est partout. Jusque dans les rayons bio lorsque des matières premières ont traversé les océans… 
Seconde erreur : dissocier le poison de la dose. C’est d’ailleurs pour cette raison que, pour l’essentiel des produits alimentaires, des règles établissent des seuils, des niveaux, des pratiques, etc. Bref, un cadre fixé non sur des croyances mais sur des connaissances. Qu’il faille modifier les règles parallèlement à l’avancée des connaissances est une évidence. L’histoire alimentaire montre que c’est le cas.  Dernier exemple en date : les nitrites en charcuterie. 
Au-delà, ce « poison d’avril » est bien plus inquiétant pour la filière bio elle-même… Le « trou d’air » commercial des deux dernières années démontre qu’une part des consommateurs n’achètent plus la « valeur » du bio. Soit qu’ils n’en ont plus la capacité, soit qu’ils se satisfont d’autres produits (HVE, ZRP, etc.).
Dit autrement, la bio est appelée à réinventer sa proposition. A réinjecter des raisons d’achats. Bref, à parler de sa propre valeur et moins de celle (contestée) des autres.

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19 commentaires

  1. Sans compter que certains biocoop accueillent très mal les pauvres et pratique du harcèlement sexuel envers leurs salarièes féminines…

    Mais bon tout va bien chez biocoop (sic)…

  2. Merci pour cet article Monsieur Dauvers. Une juste remise à niveau pour tous ces petits agriculteurs qui se battent et font de la belle agriculture responsable, pour nous permettre de tous avec quelque chose dans nos assiettes..en travaillant 50h par semaine

  3. Un article à charge contre l’agriculture biologique sans aucun argument factuel et beaucoup de contre vérités.
    Je me demande bien par qui vous êtes payé monsieur le journaliste?
    Il y a une chose sympathique dans notre pays c’est le nombre de gens qui s’expriment sur tel ou tel sujet sans rien ni connaître.
    La problématique est bien plus complexe que celle que vous exposez.
    Contrairement à ce que vous dites, la problématique est binaire mais elle n’oppose pas l’agriculture biologique à l’agriculture dites conventionnelle, elle oppose l’agriculture au monde de l’agro industrie qui asservit les paysans, petits ou grands, bio ou pas.
    Je réitère ma question : par qui êtes-vous payé Monsieur Dauvers

    1. Vous ne manquez pas de culot. O. Dauvers est ingénieur agricole Je suppose donc que lorsque vous parlez de “de gens qui s’expriment sur tel ou tel sujet sans rien ni connaître” vous parlez de vous-même.
      Votre agressivité vous place dans le droit fil de cette publicité malhonnête qui a fait l’unanimité contre elle

    2. tout a fait d’accord
      cela fait plus de 50 ans
      que je gravite dans la bio je pourrais en faire un livre un film une pièce de theatre on pourrait tergiverser a l’infini en résumé il y les activités favorable a la vie et les autres qui sont generateur de désordre impropre au vivant . barre
      chacun fait ses choix
      la polemique permet de faire des article d’être lu ca dechaine les passions et le combat continu le lutter contre sui nous donne l’impression d’exister
      respect pour tous
      sa voix son chemin
      ensemble

  4. Monsieur Dauvers,
    je suis étonné que quelqu’un connaissant aussi bien la distribution alimentaire se fasse avoir par les “labels” HVE et ZRP, dérivés de l’agriculture “raisonnée”.
    Ceux-ci visent plus à légitimer l’usage des pesticides chimiques – oui des poisons qui polluent la terre, l’eau et l’air en faisant de nombreuses victimes, on le sait non ? – qu’à améliorer les pratiques agricoles. “C’est bon je plante des haies donc les pesticides c’est pas grave”.*
    Alors comme dirait l’autre, “c’est mieux que si c’était pire” mais est-ce satisfaisant ?

    Pour simplifier, tout cela vise à labelliser comme propre ce qui est sale.
    Hilarant le greenwashing de l’asso ZRP (https://www.nouveaux-champs.fr/) : “Les méthodes pour arriver au Zéro Résidu de Pesticides sont-elles les mêmes qu’en BIO ? VRAI, en partie.” Ce qui veut dire faux… mais on clame vrai !? L’arnaque crève les yeux !

    Il se trouve que la bio n’est pas une perfection idéale, mais une voie médiane entre des produits beaucoup plus qualitatifs (bio et artisanal ou local ou demeter ou avec moins de sel, de sucre, de gras, etc et plus d’ingrédients excellents pour la santé, comme on en trouve en magasins spécialisés ou en vente directe) et le conventionnel. Elle est le minimum acceptable à mes yeux pour nourrir des humains.

    Enfin, votre argument, “la bio c’est mal, lorsque des matières premières ont traversé les océans”, sous-entendu “mieux vaut des bons pesticides locaux”, alors que les produits bio sont beaucoup plus souvent locaux ou français, c’est moche ! Ca vient juste décrédibiliser l’adversaire sans rien apporter au débat. C’est le type d’arguments habituel des pro-pesticides. J’espère que vous saurez être plus neutre à l’avenir.

    Salutations

    1. Hello

      Sur quelle base considérez-vous que je me fais “avoir” ?

      Ai-je écrit que les voies alternatives (HVE, ZRP, etc.) avaient la valeur du bio ? Non.
      En revanche, j’assume (ne vous en déplaise) que ces voies alternatives sont des voies de progrès. Moins disante que le bio mais de progrès. Et ça, c’est un avis, ce sont des faits.
      Sur l’origine : ai-je écrit que le “bio c’est mal” quand ça traverse les océans. Non, je l’ai pas écrit. J’utilise cet exemple (encore la semaine dernière dans mon carnet du samedi des kiwis bio de NZ…) pour appeler à de la nuance. Voyez, justement, je ne suis pas dans l’anathème. Alors que la pub Biocoop l’est.

      Sans compter que, scientifiquement, évoquer le poison sans la dose est absurde. Savez-vous que même pour l’Arsenic il existe le concept du poison.

      Vous avez mille fois le droit d’avoir un avis différent du mien. Mais en aucune manière de m’indiquer comment penser “‘J’espère que vous saurez être plus neutre à l’avenir”.

      Ma liberté de penser vaut la vôtre. Ne vous en déplaise.

      1. Bonjour messieurs,
        Voilà de quoi “discutailler” chers amis!
        Parlons de l’anse et de l’homologation des pesticides. Les études sont fournies par les groupes industriels puis valider par l’anse! Tests réalisés sur la matière active seule! Ne tenant pas compte du produit final avec colorant, diluant, etc… je ne parle pas du mélange des matières, de plusieurs produits dans le champ (pesticides, fongicides, raccourcisseurs, engrais azotés,…), l’effet cocktail qui n’a jamais été étudié!
        C’est comme valider une voiture au crash test euroncap en testant uniquement le moteur en laboratoire!
        C’est pourtant ce qui est fait actuellement! Personne ne peut me dementir sur ce sujet, à moins d’être un “fiéfé” meuteur!
        Parlons des produits antiparasitaires appliqués sur le dos des vaches, chèvres, moutons… ces insecticides traversent les muscles, se déplacent par le sang pour atteindre les estomacs, tripes, foie, etc… sensibles aux vers et parasites en tout genre!
        Autrefois on administrait ces produits par voie orale, et hop direct dans les tuyaux!
        Qui peut me dire aujourd’hui ce qu’il y a comme résidus dans mon entrecôte!
        Les animaux destinés à la viande ou le lait, ne sont ni des chatons, ni des chiens! Stop aux produits diffusés sur le dos des animaux. Arrêtons de courir après la “fast production”! La voie orale c’est bien!
        Voici quelques différences entre le bio et le reste du monde! Je suis disposer à vous donner plus de comparaisons sur simple demande!

        Merci et bon courage

      2. bonjour
        mes respects sur ce que vous ecrivez
        pour l’homme
        même si je ne suis pas ok sur tout
        je suis un peu agacé
        par l’agriculture raisonnée car c’est un progrès bien sur c’est
        le moins pire sui permet d’eviter d’aller plus loin zéro pesticide
        0 glyphosate le temps presse le sol n’est plus vivant il est devenu une matière inerte morte il faudra des
        années pour reconstituer les stocks d’humus que l’on a pillé sans vergogne
        on a plus le temps fes demi mesure fe l’a peu près la faune disparait
        la maladie tue des centaines de milliers de personnes
        les pandémies sont ingerables vu l’etat sanitaire de la population nous ns acheminons vers une extinction de l’espèce humaine suicidaire

        quel est notre avenir
        la planete titanic est en perdition
        sos

  5. Le discours de Biocoop dérange car il s’agit d’un discours honnête, un discours de vérité et n’en déplaise à certains les pesticide et engrais de synthèse nous empoisonnent. Ils en poison ent la vie, la terre et les eaux.
    Les discours sur la dose sont des escroqueries intellectuelles issus du lobby de l’agriculture intensive. En effet, il ne faut pas être scientifique que les pesticides et engrais de synthèse que l’on répand à longueur d’année s’accumulent et bien que respectant les doses on a des concentrations dans les sol et les eaux des nappes phréatiques qui augmentent. L’exemple des nitrates en Bretagne est symptomatique.
    Oui l’agriculture non bio nous empoisonne.
    Là où le discours de Biocoop peut être perçu comme de la propagande ( au même titre que votre article est une propagande pour l’agriculture conventionnelle et le lobby des engrais et pesticides de synthèse donc des empoisonneurs) c’est que Biocoop ne mette pas en avant qu’il faut consommer bio mais aussi local et de saison. En outre, Biocoop devrait mettre en avant de manière plus importante leur refus de tout produit voyageant par avion (litchis, mangues avion, ananas avion…). Certes consommer bio est plus cher, bien que notamment chez Satoriz on trouve souvent des fruits et légumes bio moins chers que les mêmes fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle en gms, mais ces produits sont infiniment plus vertueux pour notre santé et celle de la planète que les produits conventionnels. De plus en ces temps d’inflation un moyen très simple de faire baisser l’addition est de ne plus acheter de produits transformés bio ou non, de privilégier des produits bruts et de les cuisiner soi-même. Par exemple une soupe est un plat d’une simplicité enfantine à réaliser, prend peu de temps à faire et permet aussi de passer un moment en famille à apprendre à ses enfants les bons gestes et les bonnes habitudes pour se nourrir.
    Bref en effet, je trouve le discours de Biocoop bien trop doux et le votre caricatural sur un mode “avant de vouloir changer mes habitudes il faudrait qu’ils soient parfait” discours très confortable de celui qui ne veut rien changer, qui ne veut pas sortir de sa zone de confort et qui n’accepte pas qu’on remette en cause ni de se remettre en cause en tant que consommateur ou qui refuse de payer un prix juste ce qu’il consomme. Je suis pour le bio local et de saison et comme Biocoop pour moi l’agriculture conventionnelle ou soit disant raisonnée est une agriculture qui pollue et nous empoisonne. Changer de modèle est vital.

    1. “L’exemple des nitrates en Bretagne est symptomatique.”
      elevage de porc mon cochon, vive les rillettes henaff, je ne suis pas un agneau Pascal.

      jsuis pas souvent daccord avec le taulier mais on peut lui reconnaitre un truc, dans les interviews qu’il mene ici ou là, il pose de vrai questions avec les formes.

      “Je suis pour le bio local et de saison et comme Biocoop pour moi l’agriculture conventionnelle ou soit disant raisonnée est une agriculture qui pollue et nous empoisonne. Changer de modèle est vital.”
      pur ideologue qui n’a jamais côtoyé le monde agricole vous nous faites chier a force.

      indirectement, sans l’agriculture conventionnel tete de fion tu n’aurai jamais grandi et tu serai surement mort en couche. tu devrai plutot remercier les cul terreux de ne pas avoir du subir la sélection naturel, ca te permet aujourd’hui de déverser ta haine sur des gens qui TE NOURRISSENT.

  6. Je respecte votre liberté de penser et d’écrire, naturellement.
    Je reconnais que certains consommateurs se satisfont des “labels” intermédiaires. Si tel n’est pas votre cas, j’ai fait un amalgame.
    Mais vous avez tendu le bâton en taxant le message de biocoop, factuellement vrai, de “propagande”. Alors, anathème des deux côtés ?
    Enfin, je ne comprends pas votre idée de dose. Une petite dose de pesticides serait bonne pour la santé ?

  7. question vous etes simple consommateur ? ou acteur du bio, j’entends par la producteur de bio ? parce que votre discours il tient pas la route face a la realité.

    “Fondateur et dirigeant des magasins bio L’Eau Vive La Rochelle ” ok j’ai trouve ma reponse, vous etes juste un revendeur ceci explique cela.

  8. Je pense que le prix du bio (du naturel, quoi) crispe. La vérité, c’est que les dépenses en nourriture sont passées de 25% des revenus à… 13% en 50 ans.
    Le prix des produits bio correspondent à la vraie vie, là où chacun, et la production en premier, gagne de quoi vivre.
    Le bio, c’est LA vérité, point barre. La démarche est essentielle, et Biocoop (entre autres) à été un des premiers à défendre cette vérité. Combattre les pionniers de la démarche bio est imbécile.
    Défendre la gms qui se gave d’argent, en surfant sur la crise en vendant des produits qui nous rendrons malades est assez criminel. Je suis assez étonné qu’il n’y ait pas de boycott des leclerc et consorts…
    Mais vu qu’il existe encore, en 2023, des gens capables d’ingérer du Nutella (par exemple), voire carrément en donner à leurs enfants (!), ne laisse pas entrevoir la lumière dans les esprits de certains ))
    Des gens écoutent même St MEL à la télé. C’est inouï)))

    1. “Je pense que le prix du bio (du naturel, quoi) crispe.”
      encore un cassos naturel le bio ???? et les arguments ils sont ou ? vous connaissez les cahiers des charges ? vous y avez jeter un coup d’œil ? le bio en import c’est le même qu’en france ?
      vous connaissez des producteurs bio ? vous connaissez des producteurs en non bio fournissant de bon produit ? faites un test en matière sèche bio ou pas ……

      “Le prix des produits bio correspondent à la vraie vie, là où chacun, et la production en premier, gagne de quoi vivre.”
      vous plaisantez !! biocoop prend une marge donc pique du pouvoir d’achat au consommateur et au producteur puisque c’est un intermédiaire qui n’apporte aucune valeur ajouté au produit, achat revente et c’est tout dans un but purement mercantile.

      “Défendre la gms qui se gave d’argent”
      vue la rentabilité c’est loin d”etre ce qui se fait de mieux, le seul avantage de la gd sont les ca globaux et le fait que l’on soit oblige de se nourrir tous les jours, en dehors de ca, je peux vous citez des metiers bien plus rentable en % mais pas en valeur au vue des CA générés, logique…. mais il vaut mieux parfois/souvent avoir moins d’emmerdes et se gaver comme un cochon plutot que de se faire chier avec 500 pelos qui ont chacun leurs problemes perso.

      “Mais vu qu’il existe encore, en 2023, des gens capables d’ingérer du Nutella (par exemple)”
      ok, qu’est ce qui est mauvais pour le sante dans le nutella ? l’huile de palme ? manque de bol c’est une huile utilisé depuis toujours dans certains pays et elle n’a rien de mauvaise, elle est juste moins cher a produire, perso j’aime pas du tout simplement parce qu’elle couvre le palais d’une couche de gras et vous laisse une saleté en bouche, en dehors de ça rien de négatif.
      goutez les krema c’est factuel.

      ” La vérité, c’est que les dépenses en nourriture sont passées de 25% des revenus à… 13% en 50 ans.”
      c’est l’unique problème.

  9. Bonjour messieurs,
    Voilà de quoi “discutailler” chers amis!
    Parlons de l’anse et de l’homologation des pesticides. Les études sont fournies par les groupes industriels puis valider par l’anse! Tests réalisés sur la matière active seule! Ne tenant pas compte du produit final avec colorant, diluant, etc… je ne parle pas du mélange des matières, de plusieurs produits dans le champ (pesticides, fongicides, raccourcisseurs, engrais azotés,…), l’effet cocktail qui n’a jamais été étudié!
    C’est comme valider une voiture au crash test euroncap en testant uniquement le moteur en laboratoire!
    C’est pourtant ce qui est fait actuellement! Personne ne peut me dementir sur ce sujet, à moins d’être un “fiéfé” meuteur!
    Parlons des produits antiparasitaires appliqués sur le dos des vaches, chèvres, moutons… ces insecticides traversent les muscles, se déplacent par le sang pour atteindre les estomacs, tripes, foie, etc… sensibles aux vers et parasites en tout genre!
    Autrefois on administrait ces produits par voie orale, et hop direct dans les tuyaux!
    Qui peut me dire aujourd’hui ce qu’il y a comme résidus dans mon entrecôte!
    Les animaux destinés à la viande ou le lait, ne sont ni des chatons, ni des chiens! Stop aux produits diffusés sur le dos des animaux. Arrêtons de courir après la “fast production”! La voie orale c’est bien!
    Voici quelques différences entre le bio et le reste du monde! Je suis disposer à vous donner plus de comparaisons sur simple demande!

    Merci et bon courage

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