Vu l’appétence pour le discount, les ouvertures des deux premiers magasins TEDi ont suscité un vrai engouement. Et un niveau de déception tout aussi fort. Assez unanimes, les avis Google en apprennent beaucoup. Je partage ici l’étude VIGIE GRANDE CONSO (publiée début juin).
> Dernier arrivé dans le paysage encombré des bazars discount, à Evreux (27) et Bruay-la-Bussière (62) fin avril, l’Allemand TEDi a suscité un fort engouement spontané, à la hauteur de l’attente actuelle pour les prix bas. Directement décliné des dollar stores américains, le concept TEDi propose environ 15 000 codes, couvrant un maximum de catégories non-al, à petits prix ronds.
> Un peu plus d’un mois après ses deux ouvertures, TEDi se fait littéralement massacrer sur les avis Google laissés par les clients (un peu à la manière d’un Toujust avant que les avis clients soient “travaillés” ce que j’avais démontré…). Et, ce, de façon très homogène sur les deux sites : 2,0/5 pour Evreux et 2,3/5 pour Bruay. 60 % des clients ont laissé la note minimum (1/5). Embêtant pour le bouche à oreille d’une enseigne encore méconnue… A titre de comparaison, les 20 magasins entourant TEDi sur le retail park d’Evreux (Carrefour, Darty, Burger King, Celio, Conforama, etc.) décrochent une note moyenne de 4,0/5, dans la norme. Un cas d’école qu’il est donc instructif d’éplucher, pour comprendre la perception du modèle et les écueils que TEDi devra éviter à l’avenir.
> Une analyse détaillée de ces avis permet en effet facilement d’identifier les griefs. Primo, TEDi déçoit sur les prix, à plusieurs titres. Très axée sur les articles à 1 €, la com’ de lancement a visiblement créé la confusion chez une partie des clients, déçus de constater qu’elle ne représentait qu’une simple fraction de l’offre. Au point d’évoquer (sans nuance) une publicité mensongère. Autre point de crispation : l’étiquetage des produits, uniforme dans les 14 pays où TEDi est présent. Le prix en euros écrit en premier et en gras vaut pour l’Allemagne mais pas toujours pour la France. Pas très intuitif et visiblement mal compris d’une partie de la clientèle qui s’est sentie bernée au passage en caisse.
> Au-delà, TEDi souffre à l’évidence de la comparaison avec le référent du circuit, Action. Parmi les avis ouvertement négatifs (note 1 ou 2), près d’un sur deux compare défavorablement TEDi à Action ! Le fait que l’offre de l’Allemand soit factuellement trois fois plus abondante (15 000 codes vs 5 000) est peu perçu. En revanche, les clients déçus ont clairement vu que TEDi ne proposait pas que des articles à petit prix facial (jusqu’à une centaine d’euros), contrairement à Action. Ternissant son image prix. A méditer…
Pas étonnant ! Action est au dessus de Tedi en terme de gamme et de qualité de produits.
Tedi , c’est des magasins pour des quartiers de Roubaix et Tourcoing dans le Nord ou bien Barbès à Paris. Ça dégueule de came et ça , une “certaine”partie de population adore…
C’est pas du sectarisme…une réalité tout simplement…
“Le prix en euros écrit en premier et en gras vaut pour l’Allemagne mais pas toujours pour la France”
C’est tout bonnement fou cette affaire.
Je peux concevoir que d’un point de vue interne, tout réetiqueter/enlever cette étiquette soit quasiment impossible, mais du point de vue client c’est un 0 pointé !
Le client fera la même constatation que lorsqu’il voit des produits soldés avec un prix d’origine gonflé, il se croira floué à 100%.
Ce distributeur inonde ses magasins de daube jetable en plastoc non recyclable et HS dès l’arrivée à la maison.
Et que dire de la malbouffe type bonbons allemands ou chinois qui participe à l’essor de l’obésité dans les classes sociales fragiles.
Un cancer pour les populations peu fortunées qui se font berner mais sûrement trop cool pour les poches des actionnaires.
Dans le genre, Tedi semble vraiment le PIRE !
L’État devrait interdire ce type de commerces où le mépris du client et l’offre abjecte sont la règle.