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[ EXCLU ] Leclerc conforte en 2023 sa position d’archi leader du drive

Les années passent et Leclerc maintient sa position sur le drive. Mieux, en 2023, l’enseigne progresse plus rapidement que le marché, à l’image des deux autres indépendants, Intermarché et Système U. 


> En 2023, le drive devrait tutoyer les 12 milliards d’euros de CA (tous produits), en hausse de 11 %. Un niveau en ligne avec l’inflation et à peine supérieur aux circuits off-line. Derrière la moyenne, des évolutions contrastées. Les trois groupements d’indépendants profitent de leur dynamique d’enseigne et progressent plus rapidement encore. A commencer par Intermarché (+ 16 %) qui bénéficie, en outre, d’un effet de parc toujours positif, notamment via le développement de la LAD depuis les drives de ses magasins. 


> Leclerc conforte son leadership. On-line, l’enseigne détient toujours une part de marché deux fois supérieure à sa position off-line : 45,5 % vs 23 % environ.  En 2023, Leclerc dépassera nettement les 5 milliards d’euros de CA (atterrissage attendu à 5,42 Mds€). Autant dire davantage qu’une enseigne comme Cora !


> A l’inverse, les drives des enseignes intégrées perdent des parts de marché. Modérement pour Auchan et Carrefour, plus fortement pour Chronodrive. L’inventeur du drive (qui fêtera ses 20 ans l’an prochain) est désormais totalement marginalisé : dix fois plus modeste que le leader Leclerc et, surtout, des ventes 2023 étales malgré l’effet théoriquement positif de l’inflation. Un nouveau patron est arrivé de chez Carrefour : Sébastien Picart. Sa mission : relancer rapidement le commerce. Faute de quoi le compte d’exploitation virera au rouge sang. Et le sort de l’enseigne sera forcément en suspend. 

3 commentaires

  1. Ce qui fait la différence entre 2 drives c est d abord le prix!
    Donc logique que Leclerc qui est le moins cher en PGC s en sortent le mieux.
    Ensuite l’avantage du drive c est qu il y a peu ou pas de tentation. On part pour acheter 200 euros, on repart avec 100 euros voir moins s’il y a des ruptures. En magasin on part pour 100 euros et on repart avec 120…
    En part le drive a toujours un problème de modèle économique. C est gratuit, le client paie le même prix qu en magasin alors qu il y a pas de frais derrière. C est comme les ouvertures du dimanche, il y en a un qui a commencé et les autres ont suivi.
    Et celui qui a commencé ben il est en difficulté…et sa rentabilité a toujours été compliqué.
    Le drive gratuit à moyen terme je n y crois plus.

  2. Trujillo disait
    Un îlot de pertes dans un océan de profits

    C’est vrai qu économiquement le drive ne peut pas être rentable

    Mais le seul qui peut supporter durablement cet état de fait c est Leclerc et pour plusieurs raisons

    En premier lieu Leclerc cherche à tout prix à gagner des Pdm qui lui permettra de mieux négocier avec les fournisseurs et donc de récupérer ainsi une part de la perte

    Ce ne sont que des indépendants qui gagnent beaucoup d argent et pas d actionnaires à rémunérer
    Donc avec de gros profits, des pertes c’est autant d impot de moins à payer

    Enfin le groupement Leclerc n’ a pas intérêt pour des raisons de succession à ce que ses adhérents aient de trop gros résultats ( j’ ai toujours prêché ce point de vue iconoclaste mais j’ y crois) et aussi de niveler les résultats des adhérents entre eux

    Et puis c est une façon aussi de mettre les concurrents en difficulté en communiquant sur les prix et en mettant la pression de la pdm

    Le drive gratuit un non sens économique qui n’ en sert qu un
    Le mouvement Leclerc

  3. Sans vouloir être donneur de leçons, ceux qui disent que le drive ne peut pas être rentable ou pas durablement, ou tout autre terme, ne connaissent rien au drive.
    3 sortes de drive
    drive picking, stock en magasin
    drive autonome, stock dédié au drive VRAI DRIVE
    drive point de retrait, les commandes clients sont préparés par un drive master et dispatchés dans les drive relais, notamment en centre ville.

    Un vrai drive c’est au moins aussi rentable qu’un hyper pour les raisons suivantes
    – organisation
    – masse salariale inférieure à un hyper entre 6 et 10% contre 9% et 13% pour un hyper
    – très peu de frais de comm
    – peu de charges fixes, eau énergie
    – peu d’investissement et donc d’amortissement à supporter
    – pas d’escalator, d’ascenseur,
    – pas de service de nettoyage non stop
    – pas de gardiennage
    – très peu de casse sur les produits frais, car gamme plus courtes
    – très peu de vol
    Pour toutes ces raisons un vrai drive peut apporter une renta de 10%.

    La seule règle c’est le CA minimum à sortir. En dessous de 4 millions annuel, la renta se complique

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