Comment faire vivre une même marque sur plusieurs circuits et à des prix très différents ? Nombre d’industriels en rêvent (ça évite de gérer 2 marques !), peu y parviennent. En ce sens, l’exemple Bonne Maman est intéressant. Marque emblématique du rayon confitures (donc produit ô combien mass-market), Bonne Maman se retrouve hors des hypers/supers. Notamment en aéroport, un canal caractérisé par de petits volumes et une forte redevance. Donc évidemment impossible de vendre un pot de confiture à 1,50 € 😉
Pour néanmoins y être présent et ne pas prêter le flanc à une comparaison qui en deviendrait honteuse, Bonne Maman fait un pas de côté. C’est toujours la même marque mais plus tout à fait les mêmes produits, sans être totalement hors marché. Le pot d’abord ? Toujours avec les mêmes attributs caractéristiques de la marque mais… plus petit : 210 ou 220 g, soit 100 à 150 g de moins. Les parfums ensuite ? “Améliorés”. La fraise n’avance plus seule mais avec une pointe de verveine, la pêche avec la menthe, et l’Abricot est du Roussillon et non de nulle part en particulier ! Le résultat : un pot à plus de 4 €.
et sinon c’est bon ?
Bonne Maman, les meilleures confitures sans tricherie. Ils ont su se diversifier, maintenir des prix accessibles et la qualité.
Un exemple qu’aurait dû suivre ce pauvre Mr Georgelin au lieu prendre part dans le bateau Toujust en perdition.
Bonjour, je n’en suis pas convaincu. De nombreux produits Lucien Georgelin me semblent plus qualitatifs que Bonne Maman. Par exemple, je vois plus de produits Lucien Georgelin (y compris sous MDD) afficher des fruits d’origine française, que Bonne Maman qui reste très discrète sur le sujet.
Prix accessible ?
Je ne trouve pas.
Ces produits sont délicieux, mais que ce soit les confitures, les gâteaux ou les produits frais c’est hors de prix !