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Prix : l’inflation toujours sur un plateau

Le point inflation hebdo (sur les stars des rayons alimentaires et sur la foi du baromètre A3 Distrib / Editions Dauvers). Et toujours le même constat : l’inflation est encore sur un plateau. Après trois mois de (faible) recul, les prix sont stables sur novembre. Donc, en clair, à deux doigts de mettre un coup d’arrêt à une série plus favorable. Dans tous les cas, sur (presque) deux ans, l’inflation des stars alimentaires est toujours supérieure à 25 %. Donc insupportable pour les consommateurs.

7 commentaires

  1. Déjà dit il y a plusieurs mois et à plusieurs reprises, les prix ne baisseront jamais significativement (plus de 1% sur un mois).
    Ceux qui ont un minimum de connaissance économique n’ont pas besoin d’être convaincus.
    Les autres sont soit des citoyens utopistes, voire naïfs, soit des politiques pour qui c’est le métier d’endormir et rassurer ses électeurs à coup de mensonges éhontés.

    Le plateau atteint ne peut être redescendu au risque de déstabiliser
    – le cours de bourses des entreprises côtées
    – les ratios de marge des distributeurs auxquels les budgets de charge sont adossés
    – les impôts directs et indirects de l’état (TVA, URSSAF, impot sur bénéfices

    C’est l’illustration parfaite de l’effet de ruissellement souhaité par Le simplet Bruno Lemaire mais cette fois appliqué à l’ensemble des produits de consommation (y compris énergie).
    Précédemment cela devait profiter aux agriculteurs. Là cela profite surtout aux institutions financières

  2. Suis d’accord avec JB. Les prix ne baisseront pas ou pas beaucoup. Ne serait ce que parce que les revendications salariales pour 2024 seront basées sur l’inflation passée et non celle à venir. Et les industriels seront suffisamment forts et lobbyistes pour dire que les matières premières ont été achetées au prix fort et qu’il faut attendre que ….Mais comme ces matières 1eres vont fluctuer, ce ne sera jamais le bon moment de baisser les prix…

  3. Petit rappel méthodologique que ne renierait pas OD : il s’agit des 150 “stars” des caddies et non pas d’un relevé exhaustif. Ce suivi a l’avantage d’être une “vitrine” mais je pense pas qu’il ait l’ambition d’être un indicateur macro-économique. Comme consommateur, je ne perçois heureusement pas une telle inflation dans mes courses hebdomadaires (épicerie, fruits & légumes, poisson et viandes, produits frais). Enfin, nous sommes dans une économie de marché où la liberté des prix et la règles (sauf cas d’ententes…) : si la marque X estime que la caution “marque” peut légitimer de fortes hausses, c’est à elle seule d’en décider -> il y aura toujours le choix de ne plus acheter et/ou se reporter sur un produit de remplacement. D’ailleurs, le “juge de paix” serait de connaitre l’évolution volume des dits 150 produits depuis le 1er janvier 2022.

    1. comme pour egalim ou là le client il comprend pas pourquoi c’est pas du -50% ou plus mais un pauvre -20% et on doit tout lui expliquer a savoir, Mme c’est la faute des politiques nous on y est pour rien et jsuis comme vous un client qui n’en profite plus.

  4. Chers amis, l’inflation est concrète et sévère,
    c’est un fait. Il y a l’inflation, la Srinkflation et la réduction du volume promo. Je m’explique.
    Prenez la marque Pasquier qui pour lutter contre la hausse des prix a tout simplement réduit son volume promo dans les catalogues. Le résultat, moins de promos et surtout une hausse des prix mieux maîtrisés … maintient voir hausse des volumes au final.
    Ne l’oubliez pas, la hausse des prix tient aussi du fait du financement des promos, plus de promos = produits plus cher en fond de rayon.
    Autre exemple, ne me faites pas croire qu’un baril de lessive coûte 17€ à produire. Le vrai prix en magasin n’est-il pas plutôt celui après les 80% de remise ?
    Client fond de rayon vache à lait.

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