C’est l’une des originalités de la réorganisation de Carrefour voulue par Alexandre de Palmas (le patron de la France qui a succédé à Rami Baitieh à l’automne) : scinder la hiérarchie de l’enseigne en France avec d’un côté une direction du développement commercial (confiée à Joëlle Bejjani) et, de l’autre, une direction des opérations dont Julien Munch, l’ex-patron de la Roumanie a la charge. C’est cette direction dont je révèle aujourd’hui le détail pour les curieux de Carrefour 😉 Particularité : une véritable direction de la franchise, de fait multi-formats puisque Tina Schuler (ex-Casino) aura donc la charge des hypers, des supers et des Supeco en franchise ou location-gérance. Régalez-vous, l’organigramme est offert par la maison 😉
Courage aux franchisés…
Gardez-nous cet organigramme pour votre prochain Samedi Conso, avec une question pour trouver les jumeaux. 😉
Tina…incroyable…
Quelle erreur de Carrefour
Je pense qu’il y a une faute de frappe pour le grand sud ouest c’est Fabien cibello ?
Que la machine est lourde… Les indépendants ont encore de belles années devant eux question rentabilité. Trop de monde à manger dans la même part de gâteau, sans compter les actionnaires
C’est surprenant de recruter une ex responsable de chez Casino, quand on sait le désastre dans lequel est Casino
Après le mal que Tina Schuler a fait chez Casino, je comprend pas qu’elle dépointe le bout de son nez chez Carrefour…
Tina Schuler en est à son 3ème grand distributeur (Auchan, Casino et maintenant Carrefour). Son bilan est quand même très très mitigée, même si dans le cas de Casino avec les problèmes financiers, pas toujours possible de faire comme elle aurait voulu.
Bref, sa vision est quand même très, voir trop marketing, limite bling bling et déphasée des clients.
Ex: Mise en place de “marqueurs” (produits haut de gamme dans les assortiments pour se différencier de la concurrence), augmenter les prix faciaux et compenser par des bons d’achat la différence ….
Sa vision est marketing et non commerciale, du coup Casino s’est éloigné de ses clients faute de commerce ( le prix étant le nerf de la guerre).
Franck Fras, son remplaçant, a remis tout de suite le commerce au cœur de la stratégie de Casino ( résultat : un flux client et des volumes reparti à la hause). Mais pas assez faute d’avoir pu baisser plus les tarifs, trop tard le groupe est coulé et n’a plus de cash pour investir dans les prix.
Les orgas comme çà en anglais çà me fait rire; çà sent le sapin (ou le casino).
La parité attendra donc 🙂
Quand on voit les résultats extraordinaires par l’ancienne boss de Casino, souhaitons bon courage aux franchisé.e.s… Ça promet.