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Toulouse Saint Orens : la lente agonie d’un centre commercial

L’image est rare : un centre commercial (Leclerc inside) à l’abandon ou presque. C’est le (triste) spectacle qui s’offre au chaland à Saint-Orens, dans la périphérie toulousaine. Longtemps, l’hyper Leclerc et le centre commercial, propriété de l’un des barons de l’enseigne (Rémy Nauleau, “l’inventeur” du bon d’achat différé en 1997), a été montré en exemple. Désormais, hormis une curiosité morbide, aucune raison d’arpenter les allées du centre, racheté en 2007 par Klépierre avec le centre de Blagnac pour… 250 millions d’euros ! Que vaut-il aujourd’hui ? Rien ou presque tant les commerçants désertent un à un les lieux. Et pourtant “SaintO” a compté des locataires prestigieux : H&M, Zara, Celio, Pull and Bear, Jennifer, etc. Aujourd’hui – et sauf exception – des enseignes “mineures” et beaucoup de devantures en trompe l’œil. Mais qui ne trompent même plus les clients.

20 commentaires

  1. Bonjour,

    De passage dans la région il y a 1 an c’était déjà à peu près comme ça.
    Mais sans grandes enseignes nationales ou internationales, les magasins présents sont plutôt des indépendants comme le magasin de chaussures qui illustre l’article. Avec un choix et un conseil adapté.
    Ne serait-ce pas pertinent pour les centres commerciaux que de s’ouvrir davantage aux indépendants, avec des loyers adaptés, pour redynamiser globalement leur image et attractivité ? Par exemple avec des services ou produits complémentaires en circuit court ?
    Plutôt qu’une galerie marchande mondialisée et quasi identique à l’hypermarché d’en face ?

  2. Et pourquoi ce centre n’attire t il plus malgré la présence d’une locomotive aussi puissante ?
    Quel est le contexte ?

  3. Qu’est-ce qui explique cette situation ? La gourmandise de Klepierre pour les loyers ? La concurrence ?

  4. Si klepierre avait entendu les appels au secours des commerçants qui ne cessaient de demander des baisses de loyers… mais non
    ils ont bien fait de quitter le navire et ils n’ont pas eu le choix de toute manière . Pauvres commerçants indépendants je les plains
    Bon courage à eux

  5. Ok mais le magasin, il tourne?
    aucune photo, rien pour contraster ou confirmer si c’est la totalité qui est en difficulté.
    qui gère le centre commercial?
    on ne voit aucun concept Leclerc… rien ou vous avez fais exprès de ne pas prendre en photo les coins qui tournent?
    L’article est un peu leger.

    1. Le post est le reflet fidèle de la réalité commerciale. Et le Leclerc très moyen. Inférieur à son premier concurrent, un Carrefour (Labège). Ce qui est rare.

  6. Vous ne croyez pas que la périphérie de Toulouse compte un peu trop de grands centres commerciaux, et que logiquement, il n’y ait pas une clientèle pour tous?

  7. Klepierre ne fait rien pour relancé cette galerie commerciale.
    Agrandie il y a qqes années démesurément à mon avis, le prix des locations est trop élevé.
    À voir dans qqes mois avec la construction de 6500 logements, la relance de l ancien alinéa divisé en 3 lots avec l arrivée de b&m, ce que cela donnera.

  8. Bien triste, c’était quelque chose tout de même ce centre commercial dans les années 90, tout comme Blagnac, avec un vrai confort d’achat.
    Avec Portets qui a aussi réduit la voilure, le commerce toulousain a bien changé !

  9. Cette désertification du centre commercial et l’état d’abandon du parking, qu’on peut étendre à l’enseigne Alinéa, grande surface limitrophe, fermée depuis plus d’un an : Les gens du voyage.
    La présence récurrente de ces grands voyageurs, fréquemment installés, chassés sur le parking d’Alinea, ré-installes, fait peser une menace d’installation et potentielles intrusions -Dans les locaux commerciaux du secteur- sur le vaste parking d’un centre leclerc orné de nombreux blocs rocheux.

  10. On a le même à Tours avec La Riche Soleil, plus que 8 magasins ouverts sur 45. Un rebond est toujours espéré avec l’installation d’Inter Hyper l’automne dernier.

  11. Le problème de la galerie, viens principalement du fait que son directeur, demande beaucoup trop cher pour avoir sa boutique chez lui.
    Et même parmis les petites enseignes (pour celles qui ouvrent depuis que le phénomène à commencer), plus d’une a déjà du tirer définitivement le rideau (métallique)

    Mais le problème, même s’il est beaucoup plus vaste ne provient pas uniquement de la galerie, mais pour une partie de la partie supermarché Leclerc dirigé par un autre directeur.
    Car il yen a, comme dans la plupart de ces centres au moins deux (voir plus)

  12. Qui a écrit ça. Un tissu d aneries. Ce n est pas vrai du tout le centre commercial est doté de beaucoup de boutiques . Et si Le gestionnaire voulait bien baisser ses loyers d autre s commerces viendraient s installer dans les quelques emplacements vides.. il ne faut pas dire n importe quoi! Un client du centre.

    1. Je maintiens évidemment ce que j’ai écrit. Parce que j’ai vu 😉 Donc centre commercial moribond.

  13. C’est un article à charge et probablement payé par la concurrence. Chaque fois que je vais dans ce centre c’est plein. Et les commerçants en dehors de Leclerc n’ont pas l’air de se plaindre et sont très sympas. Et une félicitation spéciale pour l’équipe de téléphonie et high tech du magasin…

    1. Merci de votre sollicitude. Post non payé par qui que ce soit. Et donc je maintiens : centre commercial moribond.

  14. Une idée de la raison ? Loyers trop élevés, concurrence locale?

    Ça visuellement ça semble ok. Leclerc en locomotive c est pas un casino hyper frais qui n attiré plus personne..

    Donc étonnant !

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