
C’est l’heure de la MINUTE RETAIL ! A nouveau à la « une » aujourd’hui : le déclin du non-al en hypers. Voilà des années que je le chronique, le qualifiant même d’inexorable. Et les faits sont têtus : les ventes reculent depuis plus de 10 ans désormais. 2025 n’y échappe pas. Sur 4 mois, encore – 2 %. Et si la solution était de renverser la table… ?
Comme je l’ai déjà écrit ici il y a quelques semaines, l’absence de choix conduit à un achat ailleurs…
L’HYPER U de Savenay est très largement doté en non-al et du coup ça marche! A 30 km de chez moi, j’y vais pour acheter télé, réfrigérateur, du jardinage, matelas, etc… parce qu’il y a du choix et des prix ! Et que les hypers plus proches ont abandonné en partie.
Autre réflexion qu’il faudrait se poser: revoir le parcours client !
Pourquoi cantonner ces rayons au bout de magasin si en plus les ventes sont en berne? Dans la plupart des hypers ces rayons sont à gauche ou à droite de l’accès principal, donc évités par la majorité des clients hormis ceux qui ont prévu un achat dans ces rayons.
Les placer en milieu d’hyper, entre le frais et le reste de l’alimentaire obligerait à y passer, ne serait-ce que par l’allée centrale! Pas de visibilité, pas de ventes!
Aucun patron de ces gros groupes n’y a pensé depuis le début du déclin???
Ldil et Aldi ne proposent pratiquement pas de choix, et ça marche. D’ailleurs, chez Action il n’y a pas beaucoup de choix.
Le problème n’est donc pas de mettre en rayon plusieurs articles similaires, mais de mettre celui qui a un bon rapport qualité-prix.
En fait, il y a deux genres d’acheteurs de non-al : ceux qui se contentent d’un objet ou d’un vêtement ordinaire, et ceux qui veulent quelque chose de très particulier. Or, la plus grosse partie des consommateurs font partie de la première catégorie. D’où le succès du non-al des Allemands et des Néerlandais. Mais pour le second cas, même les magasins spécialisés me déçoivent. Je ne trouve ce que je cherche que sur internet.
Pour la localisation du non-al, il est généralement au milieu dans les magasins où je vais. Je vois souvent, sur un côté, le papier toilette ou la boulangerie, et de l’autre côté les eaux en bouteille, qui sont des articles de base. Donc, le client passe aussi entre les deux, et forcément se retrouve près du non-al à un moment donné. Parfois les ordinateurs et le gros électro-ménager sont sur un côté. Mais il ne s’agit pas d’achats impulsifs.