
Quand le prix monte, les ventes baissent ! Je schématise, mais voilà à peu près ce qu’on apprend dans les écoles de commerce. Ensuite, avec un peu de nuance, surgit le concept de l’élasticité prix. L’effet du prix sur la demande peut être plus ou moins fort. Parmi les facteurs influençant : le prix facial (20 % sur 1 € ne produit pas le même effet que 20 % sur 10 € !), la force d’une marque, l’attrait du produit, le momentum, etc.
Et là, ce matin, sous mes yeux ébahis feuilletant le bilan S1 de Circana, l’incroyable : l’inflation (XXL) sur le chocolat a donc été sans effet sur les ventes de tablettes en rayon.
Tout juste – 0,2 % sur le premier semestre. Donc, ne chipotons pas, des ventes stables en volumes (ce qui traduit bien la demande consommateurs) alors que le chiffre d’affaires (correspondant à l’inflation) s’envole de 20 %. Plus cher, mais tout autant acheté 😋😋😋
La “morale” ? Le chocolat est donc un produit de première nécessité ! Quel que soit son prix, on achète 🍫 🍫.
Petite erreur d’analyse, car il faut inclure la notion de ‘temps de perception’. Le consommateur ne change pas immédiatement ses habitudes d’achats, il faut un peu de temps pour intégrer que la tablette est passée de 90g à 80g et que le prix de 2,20 € a 2,40 €. Mais avec le temps les arbitrages vont arriver et probablement de nouvelles marques pour combattre le casi monopole de Nestlé sur ce rayon.
De mémoire Nestlé est à des années lumières de Mondelez et encore à la traine derrière Lindt.
(Le temps d’enfiler ma blouse blanche et de prendre mon air le plus sérieux)
La dépendance physique, comme celle à l’alcool ou à certaines drogues, implique un sevrage. Le chocolat ne provoque pas cela. En revanche, la dépendance psychologique, elle, est bien réelle. Elle repose sur les effets de confort, de récompense et de bien-être que le chocolat déclenche dans notre cerveau. Si le chocolat est un refuge, il devient donc un produit de première nécessité.
Je propose donc de le taxer sévèrement!
J’attends aussi l’effet Choviva https://www.olivierdauvers.fr/2025/06/23/le-chocolat-sans-cacao-premier-bilan/
Et puis moins d’achat à l’unité mais plus de lots, pour ma part c’est ce que je fais, sauf sur certains produits comme Chocoletti, Merveilles du monde (qui a pas mal augmenté par contre).
Les barres Kinder, les Milky way, Bounty ont pas mal augmenté, par contre Mars (en pack de 10) reste assez stable (autour de 4€ à 4,70€) ils ont juste abandonné les promos courantes autrefois du 10+2.
Bref, je n’ai pas changé mes habitudes de consommation en chocolat tout comme le révèle l’étude. En revanche la lessive (on est bien obligé de laver autant qu’avant), là, ça fait mal !
heureusement il me reste encore de la lessive des dernieres promo pre-Descrozaille. Heureusement que ce député était la pour protéger les pauvres P&G, Unilever,…
On paie son baril de lessive tout aussi cher qu’avant en promotion. J’explique, pour faire 80% de remise, le fournisseur augmente le prix du produit de sorte qu’au final 80% de remise ou 34% aujourd’hui, le prix est le meme à la fin. Olivier l’avait prouvé il y a quelques temps.
Par contre aujourd’hui, hors promotion un baril de lessive coûte moins cher qu’avant la loi.
c’est bien évidemment faux. J’ai tous mes tickets de caisse et je paie les couches (j ai eu des enfant pré et post descrozailles), beaucoup plus cher maintenant. Meme le prix avant promo est plus cher.
Attention Alex, tu parles des tablettes (Chocoletti, Merveilles), ce qui est le sujet de l’étude. Tout le reste, c’est un autre marché, le CCH (Confiserie de CHocolat, le reste du rayon)
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Et si tu mangeais moins de chocolat, tu arrêterais d’en avoir plein les doigts et de salir tes vêtements! Et, comme moi, tu porterais une magnifique chemise blanche pendant toute une semaine… De sacrées économies sur la lessive.