L’époque est aux transitions dit-on. Environnementale pour un monde plus durable. Sociale, pour un monde plus juste. De genre aussi, pour un monde moins binaire. Mais aussi alimentaire. Une “transition” dont Carrefour a d’ailleurs fait sa raison d’être (avec l’arrivée d’Alexandre Bompard à sa tête) et qui, pour le coup, entre en résonance avec ce qu’en disent les Français.
Interrogés il y a quelques semaines par Opinionway pour Jow, une majorité (57 %) estiment avoir changé leur façon de manger. A toutes les époques, il y a sans doute eu un fond de “transition” (c’est le principe même de la vie d’être en état transitoire !), il n’empêche… Le 57 % est un niveau très élevé. Ce qui créé, de facto, autant d’occasions pour “accrocher” ces consommateurs au gré de leur transition. Premier moteur de cette transition alimentaire : la santé. pour 59 % des Français en moyenne, 75 % spécifiquement pour les séniors. Évidemment parce que les prises de conscience avancent avec l’âge. Mais il y a d’autres moteurs : sans surprise les préoccupations économiques ; mais également des sujets plus “altruistes”, les préoccupations écologiques et éthiques. Là aussi un marqueur de l’époque.
