J’allais quand même pas sacrifier l’ouverture ce matin d’un Super U pour des vacances 😂. Alors aujourd’hui direction Nice pour découvrir la concrétisation d’un projet initié il y a… 10 ans ! Un projet XXL puisqu’il prévoyait de déplacer un U Express du quartier sur un terrain de sport ancienne génération et… de reconstruire un nouveau terrain de sport (municipal)… sur le toit du supermarché. Un chantier de mixité urbaine comme on en voit désormais régulièrement. Mais un terrain de sport sur un toit, j’avoue que c’était pour moi une première ! Je vous montre tout ça demain en vidéo.
Première étape de la visite aujourd’hui : le magasin. Sur 2 200 m2, Super U déploie un concept davantage “supermarché” que d’ordinaire. Symboliquement, le parcours client ne s’ouvre pas sur le culturel mais sur l’hygiène-beauté. Et le non-al est cantonné à 2 allées dédiées au consommable, rien de plus. Tout le reste est réservé à l’alimentaire avec l’ambition de devenir un magasin de destination pour les “gros pleins” de courses. Ce que l’ex U Express n’était pas malgré des performances flatteuses : 15,5 M€ sur 700 m2 !
Ce Super U reprend les actifs et concepts classiques de U. Pour le coup, pas d’originalité. L’effort a davantage porté sur la marchandise (ce que j’appelle les produits “raison de venue”). Il y a par exemple la démarche “Zéro 6” pour les produits locaux qui occupent les premières TG, la boucherie trad toute en Label Rouge (pour les 4 espèces, ce qui assez rare) et les 4 races en côte de bœuf maturée, les 2 stands concédés pour les sushis et la fraîche découpe, l’armoire prestige au cœur de la cave à vins ou encore le travail des gros calibres en fruits et légumes. Ambition : retenir les clients qui se dirigeaient vers Leclerc St Isidore ou Carrefour Lingostière pour leurs courses hebdomadaires pour un objectif de chiffre d’affaires supérieur à 30 M€ en première année et 40 M€ à trois ans.
