
Dernière ligne droite avant les prochains Ateliers du drive, le 25 septembre à Paris. Régulièrement à venir donc, et en amuse-bouche, quelques infographies inédites. Aujourd’hui : le comportement d’achat des clients sur les interfaces via les observations de Bascule Data (sur les principales enseignes).
Enseignement principal : l’achat en drive est marqué par une extrême routine. En clair : le client recherche le gain de temps à tous les niveaux ! En ne fréquentant plus le magasin d’abord, mais aussi en “expédiant” sa commande autant que possible. Trois illustrations via cette étude Bascule Data pour Éditions Dauvers :
✅ Un quart des produits sont mis au panier via la fonction “liste” (qui signe la recherche de productivité) ;
✅ 12 pages différentes seulement sont en moyenne consultées (pour 32 articles PGC Frais LS dans le panier), donc il n’y a pas vraiment de “promenade” dans l’offre comme c’est le cas dans les allées d’un magasin ;
✅ 44 % des produits mis au panier depuis l’arborescence étaient au-dessus de la “ligne d’horizon” (ce qui se voit sans scroller). En intégrant 2 scrolls, le niveau atteint 70 %. Autant dire que la probabilité qu’un produit en 4 ou 5e écran soit vu est très très faible ! Ce qui accrédite une idée que je défends depuis longtemps : en drive l’offre ne fait pas la performance. Et pour cause : elle n’est pas vue !
Les Ateliers du Drive sont la journée de référence sur le drive et le e-commerce alimentaire que je co-organise avec Linéaires depuis 14 ans. Comme je suis certain du niveau éditorial de la journée, c’est satisfait ou remboursé ! Programme et inscription ici >>

Vous dites “Ce qui accrédite une idée que je défends depuis longtemps : en drive l’offre ne fait pas la performance. Et pour cause : elle n’est pas vue !”
Pourtant, il m’arrive régulièrement d’être déçu par l’absence en drive de produits que l’on trouve en rayon. Et il m’est arrivé d’arrêter un parcours d’achat Drive (en particulier Leclerc Drive) pour finalement faire mes achats dans un magasin en dur d’une autre enseigne car l’offre insuffisante de Leclerc Drive a été rédhibitoire