Le lancement avait été un événement dans le p’tit monde de l’ultra-frais laitier… Un yaourt en brique ! Et qui ne manquait pas d’argument : la portionnabilité (à chacun sa dose), une réduction des emballages (une brique équivalant à 6 pots) et un moindre encombrement de la brique une fois vidée (repliable). Mais après le succès d’estime (au moins pour l’intention), la brique a peu à peu perdu ses “descentes” en rayon. Lentement mais sûrement, la diffusion s’est effritée. Et comme il fallait quand même amortir l’investissement industriel initial, pas question de jeter l’éponge avant d’avoir donné une seconde chance au produit.
Voilà donc la seconde chance (visible en rayon depuis quelques semaines) : autrement plus rupturiste, au moins dans les apparences. Le “yaourt brassé nature à déguster à la cuillère” (sans blague ?) est devenu… multi-claim, dans l’espoir sans doute d’accrocher plus de chalands… : ceux qui sont sensible à la coopérative d’éleveurs, à leur rémunération (“juste”), à la réduction des emballages (qui n’était que suggérée en face avant dans la V1) et ceux qui sont sensibles à la couleur pour casser les codes dans un univers un peu clinique. Au passage, Yoplait guide mieux ses consommateurs pour le pliage après utilisation (et le vidage complet de la brique), “LE” point faible du premier produit. Je dois confesser avoir souvent échoué dans l’exercice. Faut dire que le bricolage et moi…
