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Cette tomate cerise qui déprime les producteurs français…

La tomate cerise française a quasiment disparu des étals depuis quelques semaines, le temps de l’hiver où la production (chauffée) deviendrait trop coûteuse. Les Marocaines ont donc le champ libre. Et elles en profitent ! Pas tant pour marger que pour écouler des volumes… Exemple jusqu’à demain chez Leclerc : 2,99 € la cagette d’un kilo. Encore 25 % moins cher que les classiques barquettes de 250 g à moins d’un euro, pourtant déjà imbattables. Forcément, ça part comme des p’tits pains.

Reste à savoir qui blâmer… Les producteurs marocains (d’obédience française faut-il le rappeler puisque c’est bien un “frenchie” qui est pour partie à l’origine d’Azura) ? Ils jouent leur jeu ! Leclerc qui propose ces tomates en tête de gondoles ? Après tout, si des clients les achètent, l’enseigne recouvrira ses (peut-être) convictions sur la saisonnalité d’un voile de pudeur (le client est roi et sans doute aussi responsable). Et puis il y a l’État, celui qui fixe les règles du jeu. Sur l’entrée dans le pays de tomates d’ailleurs en franchise douanière. Et qui, ce faisant, participe à installer un prix de marché au ras des pâquerettes (pas facile de vendre des tomates françaises derrière des marocaines à 2,99 € le kilo…). L’État qui asphyxie jour après jour les productions françaises. Normes, coûts, fiscalité, etc., la coupe est pleine. Pour le plus grand bonheur, ici, des maraîchers marocains ! A l’heure où la Ministre de l’Agriculture Annie Genevard a ouvert le cycles des conférences sur la souveraineté alimentaire, pas inutile de reposer le débat depuis le “carrelage”…

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