
En guise de teaser de l’observatoire terrain du vrac et du réemploi qui sera dévoilé le 29 avril à l’occasion des Ateliers de la Conso Responsable – une co-organisation Editions Dauvers et Elo Presse (Linéaires, Circuits Bio, Rayon Boissons) – je lève le voile en avant-première sur un volet majeur de l’étude : les prix. Avec la complicité de Winminute, nous avons relevé les prix de 10 produits bio emblématiques des rayons vrac (amandes entières, noix de cajou, riz basmati, lentille corail, etc.) dans plus de 350 magasins. Avec un scope couvrant à la fois les principales enseignes conventionnelles et les trois leaders de la bio.
Verdict : les spécialistes bio humilient les GMS ! Le vrac chez Biocoop est 10 % moins cher que la moyenne France. L’écart atteint quasiment 16 points avec Leclerc ! Une humiliation vous dis-je, à laquelle seul le groupe Carrefour échappe, tant avec ses hypers que ses supers. Basiquement deux explications derrière ce constat cuisant : 1. contrairement aux enseignes spécialisées, les GMS ont largement recours au full service, avec des coûts qui se répercutent sur leurs prix de vente ; 2. les GMS jouent encore trop le vrac en “mode gestion” davantage qu’en “mode commerce”.
Pour ceux qui veulent en savoir plus et mieux comprendre les enjeux du vrac et du réemploi, je vous donne rendez-vous le 29 avril aux Ateliers de la Conso Responsable.

Cela nous change, un peu, du “c’est qui le moins cher” habituel. Une belle illustration sur l’utilisation de la péréquation dans les politiques tarifaires sachant que je n’imagine pas Leclerc ou ITM acheter plus cher que CARREFOUR ou BIOCOOP…. On attend avec impatience la réponse de MEL à la question d’OD “Coucou, il y a quelqu’un ?”
Pour une fois que Leclerc fait parti des plus chers
Leclerc est très fort dans le bas de gamme, mais dès que ça devient quali, il n’y a plus personne.
C’est juste que la GMS priorise les 2-3 intervenants qui viennent avec leur matériel et leur merchandisers pour mettre en rayon sans tenir compte des tarifs.