
Depuis longtemps, je suis convaincu que la conso peut participer à changer le monde. Ça peut paraître idéaliste aux yeux de certains, c’est une réalité mathématique… Si l’on considère uniquement les occasions de consommation alimentaires, c’est déjà… 75 milliards par an (70 millions de Français, 3 repas par jour, 365 jours par an). Et si l’on modifie positivement ne serait qu’une fraction de 75 milliards, ça fait déjà beaucoup.
C’est le sens de mon engagement de longue date désormais (et toujours bénévole) dans plusieurs initiatives de consommation à impact : C’est qui le patron (dont je suis administrateur), Ramdam (auquel j’ai donné le maximum de visibilité pour aider au décollage de la marque), 900.care (que j’évoque régulièrement sur les antennes de RTL/M6), Joyeux (auquel j’ai promis récemment d’être un ambassadeur autant qu’ils le souhaiteront), etc. Mais mon sujet n’est pas ici le track-record, mais la conviction que j’ai acquise qu’il faut désormais avancer davantage en meute pour donner corps à cette consommation à impact. D’où cette idée “Je choisis j’agis” pour incarner cette évidence : oui, on peut contribuer à changer le monde par la consommation. Mais encore faut-il le comprendre et y être encouragé en magasin, au moment fatidique du choix.
Alors aujourd’hui, j’ai besoin de vous. En tous les cas de ceux qui souhaitent y apporter leur pierre. Deux besoins à court terme… D’abord des contributions graphiques pour créer un logo “Je choisis j’agis”. Au passage, je remercie l’équipe de 900.care d’avoir proposé celui que j’utilise ici, histoire de stimuler les “créas” ! Mais l’idée serait de faire émerger d’autres propositions pour organiser ensuite un choix collectif. Ensuite, second “besoin” du moment : qu’un (ou plusieurs) magasin(s) soi(en)t volontaire(s) pour tester ce double dispositif que j’ai imaginé sur ces maquettes : présenter à l’entrée du magasin les marques à impact positif qui sont présentes dans le point de vente (selon le référencement) ET relayer en rayon pour inciter au dernier geste.
Alors, vous avez des talents graphiques ? Vous êtes un directeur de magasin audacieux et engagé ? Parlons-nous ! I need you.
NB : 2 remarques complémentaires pour répondre à l’avance à des questions qui se poseraient à la lecture de ce post. Évidemment que je n’envisage pas cette démarche pour ma “publicité personnelle”. D’abord, elle va très bien via mes activités média, merci ; ensuite, mes “combats” pour l’Origine, CQLP ou Ramdam par exemple montrent que j’arrive très bien à m’effacer derrière la cause (pour ceux qui en douteraient !). Seconde remarque : l’un des sujets de cette initiative “Je choisis, j’agis” sera de savoir comment y seront intégrées les marques. Soyez rassuré, j’ai 2-3 idées que j’ai d’ailleurs déjà partagées auprès de la FCD pour que ça soit le plus collectif possible. Mais j’vous en reparle plus tard. A court terme, mon objectif est de monter ce/ces pilote(s) in situ. Qui va piano va sano !




Je trouve que le nom “je choisis, j’agis” est compliqué phonétiquement parlant. Le genre “j’ai peur de le prononcer car je vais vriller et on va se foutre de ma gueule”
Ça me rappelle “panier-piano” https://www.youtube.com/shorts/fnp_hrovjKI
(Je fais bcp de vannes ici mais ça n’en est pas une, je le précise)
Magnifique !!
J’adore la démarche et la réponse dans la quête de sens et une façon d’agir simple et concrète.
2 questions:
– voyez vous aussi les label dans cette demarche (B corp, Max Havelaar etc…. qui au dela d’une marque valide aussi une demarche et un cahier des charges sur des marques parfois connue)
– Comment analysez vous l’echec de Solid’aime d’il y a 10/15 ans pourtant soutenue et dans une promesse quasi identique (juste une question de maturité des conso?)
Pour la marque de café “Joyeux”, l’idée est top, mais un détail important, il faudrait que le café soit à peu près bon pour que ca dure dans le temps.
Sinon, on pourrait y ajouter aussi “Grain de sel”, marque eco-responsable bretonne (Morlaix) qui commercialise du bon café et du bon chocolat. Je dis ça, je dis rien.
je pense que vous voulez dire grain de Sail
Trop de gadgets tuent le gadget, ici trop de labels tuent le label. On essaye une fois, par conviction, et après on revient au produit habituel qui ne promet qu’une seule chose : engraisser le portefeuille de l’actionnaire et les artères du consommateur (et pour le coup, pas besoin de label)
Olivier la démarche m’intéresse et je suis volontaire pour contribuer à hauteur de mes ressources. Malheureusement, à court terme, je ne suis que expert en Category Management, je ne pourrai donc pas aider sur le logo d’un point de vue graphique.