L’histoire du jour démarre dans les pages shopping d’Ouest-France, le premier quotidien français et la confiance (théorique) qui va avec. Titre du papier : “Ces granulés pour poêle à bois signés Total sont à prix détruits pour le Black Month“. Forcément, le lecteur accroche. “Ouest-France”, “Total”, “prix détruit”, “Black month”, il y a de quoi ! Et comme rien ne laisse à penser à autre chose qu’un “vrai” article (la mention “contenu rédigé par nos experts shopping” n’est guère éclairante), le lecteur fonce dans le papier.
Dans les premières lignes, la seconde couche : “En ce moment, Cdiscount fait une belle offre sur les granulés pour poêle à bois : ceux dont il est question ici sont en plus de la marque Total et se voient proposés par lot de deux sacs“. Et voilà donc une nouvelle marque qui cautionne l’offre : Cdiscount.
Direction Cdiscount. Ou plus exacement la market place de Cdiscount puisque l’offre est proposée par un vendeur tiers : Hoefer Chemie. Les 2 sacs de 15 kg ? 57,95 € ! Parce que je connais le prix d’un sac de granulés de bois, je manque de m’étouffer. Et en déduis qu’à la fois Ouest France ET Cdiscount se fichent de moi.
Voilà à nouveau posé le problème des market places (outre celui du publi-éditorial d’Ouest France). Ne contrôlant pas les prix (même s’ils affectent son image), Cdiscount me prend de facto pour un gogo. D’ailleurs, une simple recherche par ailleurs permet d’en avoir le cœur net. Par exemple sur l’Entrepôt du Bricolage. 5,99 €. Ça pique quand même pour Cdiscount. Surtout qu’en magasin on trouve encore bien moins cher… Bref, marketplace et publi-reportage, le poison de la confiance commerciale
