L’annonce en avait été faite aux 1 800 salariés en avril. L’échéance fixée au 31 janvier prochain, date à laquelle les 7 hypers Cora de Belgique baisseront définitivement le rideau. Sans repreneur donc, en tous les cas pour les fonds de commerce. Les “coques”, elles, seront reprises par Mitiska Reim, une société d’investissement belge qui possède déjà des retails parks et des centres commerciaux et qui va re-commercialiser les mètres carrés Cora par “appartements”. En clair : en plus petites surfaces, ce qui privera mécaniquement les centres commerciaux de leur locomotive.
Problème : depuis des années, la locomotive était poussive. Et elle rentre donc au garage ! Après la France, exit Cora en Belgique. Mais faute de repreneurs, il faut donc réussir l’exercice périlleux de maintenir une offre attractive pour justifier d’encore un mois d’activité tout en vidant les réserves. Curieux (on ne se refait pas), j’ai donc fait le voyage…
L’hyper est donc déjà en “liquidation” depuis la mi-novembre avec de 30 à 70 % de remise sur le non-alimentaire qui n’est évidemment plus réapprovisionné depuis des lustres. En alimentaire, aucune remise sur le frais (les rayons sont même correctement tenus, pains et viennoiserie toujours fabriqués sur place) mais la liquidation a démarré sur le “sec”. Avec forcément des affaires : – 20 % sur les alcools, – 25 % sur le vin (je suis reparti avec une caisse de Branaire 2020, trop tentant !), – 30 % sur la pâte à tartiner (donc Nutella), – 40 % sur l’hygiène-beauté ou les pâtes par exemple. Et la braderie ne peut aller que crescendo jusqu’au 31 janvier.
