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Nancy : 13 % de boîtes-aux-lettres “OUI PUB”

Nouvelle étape de notre “Tournée OUI PUB” dont l’objectif est de mesurer comment vit localement l’expérimentation imaginée dans le prolongement de la Convention Citoyenne pour le Climat. Depuis le 1er septembre, dans une dizaine de zones en France, les consommateurs doivent exprimer leur consentement à recevoir des prospectus. En clair, les enseignes (via Médiapost ou Adrexo) ne peuvent distribuer leurs tracts que dans des boîtes-aux-lettres qui l’ont demandé. D’où l’intérêt, déjà, de compter les Français accrocs à la pub !

A Nancy, même constat que dans les autres zones déjà visitées : la part des habitants qui acceptent (ou réclament !) les prospectus est toujours aussi faible. 13 % seulement. C’est certes davantage qu’à Bordeaux (4 %) mais ici en Lorraine c’est l’ensemble de l’agglo qui est concernée (à Bordeaux c’est uniquement Bordeaux) et l’expérience nous montre clairement que les périphéries sont (un peu) plus perméables aux prospectus. Les zones populaires aussi : le taux d’apposition peut atteindre 20 % dans les “grands ensembles”. Reste un constat : dans tous les cas, le OUI PUB est très très minoritaire et condamne quasiment toute forme de distribution “comme avant”.

Localement, comme toujours, deux écoles. Leclerc et Lidl (par exemple) en profitent pour couper le robinet à prospectus et le revendiquent, tout en maintenant quelques exemplaires disponibles sur un présentoir.

Autre stratégie : laisser le choix au client. C’est le cas d’Aldi, Cora et Match qui font à la fois la promotion du OUI PUB pour maintenir “ouvertes” les boîtes-aux-lettres (j’ai pu récupérer sans difficulté mon autocollant) mais qui incitent leurs clients à consulter les offres en version digitale. Mention spéciale à Cora Essey pour le frigo installé dès l’entrée avec, en libre-service, des magnets QR code pour consulter les prospectus. Malin !

2 commentaires

  1. Je ne comprends pas cette folie pour les Qrcode qui, sauf erreur de ma part, sont très peu utilisés.
    Je bosse dans le e-commerce et mes collègues en sont friands…sans en mesurer réellement les retours…
    Trop fastidieux côté utilisateur.

  2. Ca plait plaisir aux patrons “regardez c’est gratuit”(ou presque), mais ca fait 20 ans qu’on en voit partout sans vraiment que ce ne soit bien utilisé.

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