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E-commerce vs commerce : comparaison n’est pas (totalement) raison

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Comme d’autres, Le Figaro le crie en « une » ce matin : les Français plébiscitent les achats sur Internet. Un titre qui revient tous les trimestres, au rythme de la publication des statistiques de la FEVAD, la fédération du e-commerce et de la vente à distance. A chaque fois, même scénario : tous les journalistes s’enthousiasment pour ce secteur qui ne craint décidément pas la crise et, par ricochet, en font – un peu abruptement – l’avenir du commerce. Certes le chiffre d’affaires du e-commerce progresse fortement année après année : 25 milliards sont attendus en 2009 après 20 milliards en 2008, soit + 25%. Mais le périmètre du « e-commerce » tel que présenté est notablement plus large que celui du « commerce classique » auquel il est généralement comparé. Ce qui fausse quelque peu la comparaison… La billetterie et les voyages représentent en effet une large part du e-commerce. Plus symbolique, le premier cybercommerçant français devrait être cette année encore… voyage-sncf.com, la web filiale de la SNCF. Pas franchement un « commerçant ». C’est bien la preuve que le vrai rapport de force entre commerce et e-commerce ne doit pas se mesurer par la globalité des achats en ligne, mais bien par la part de marché du e-commerce catégorie par catégorie : environ 10 % pour les produits techniques, 5 % pour les vêtements mais seulement 0,2 % pour l’alimentaire.

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