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Une caissière ou une machine ?

Hier samedi, des courses en hyper. Et une « tranche de vie » qui m’interroge sur le rôle des caissières et de leur volonté même de résister à la vague déferlante des SCO (self check-out)… C’est donc presque la fin de l’encaissement. La cinquantaine d’articles de mon chariot ont été scannés, ne reste plus que le paiement. Une formalité subitement interrompue par l’arrivée d’une nouvelle caissière dont la mission est précisément de remplacer « ma » caissière. Laquelle me laisse donc en plan : « C’est ma collègue qui va terminer ». Double sous-entendus : 1) sa pause ne peut pas attendre 30 secondes supplémentaires (le temps estimé de l’encaissement) ; 2) il n’y avait donc aucune « relation » client-caissière (contrairement à ce que prétendent les zélés défenseurs de l’humanisation du poste) puisque l’idée de m’abandonner en cours de « relation » ne lui pose visiblement aucune difficulté. En clair, ma caissière n’était donc en fait déjà… qu’une machine.

5 commentaires

  1. Est ce que la caissière a été sensibilisée à la relation client par sa direction?
    Est ce que les clients préfèrent avoir une relation client/machine avec une vrai machine ou une caissière peu impliquée dans la relation client?

  2. une idée : on pourrait augmenter leur salaire, par exemple, ça augmenterait peut être la qualité de la relation client …
    Non, rassurez vous, je déconne ….

  3. On a également tous subit l’amoncellement d’articles propulsés par une caissière très rapide qui nous laisse ensuite pendant 3 ou 4 minutes nous dépêtrer avec nos sacs n’ayant du coup même plus la place de les remplir.
    Elle, pendant ce temps, pourra vérifier attentivement la tenue de son verni à ongles.
    Mais, vu d’une caissière, c’est peut être nous les machines… ? C’est fou le nombre de robots ayant tous les mêmes exigences qu’une caissière peut voir passer pendant sa journée de travail !
    Doit on rechercher de la relation client ou de l’humanité ?

  4. Avant la diffusion des codes-barres et de leurs lecteurs, les caissier(e)s devaient lire le prix affiché sur chaque produit. Cette méthode prenait plus de temps pour le caissier, ainsi que pour les employé(e)s qui mettaient les produits en rayon, et augmentait les risques d’erreurs (en faveur de qui?).
    Avec les Étiquettes Électronique de Gondoles tous cela est du passé(en faveur de qui?).
    Aussi avec le self check-out (SCO) qui devra s’occuper de l’impression des factures éventuellement demandées par le client, du paiement avec justification d’identité, des bons de réduction souvent distribués par les grandes enseignes de la distribution, et gérer les cartes de fidélité?.
    Si beaucoup de savoir-faire humain ont été transféré à la machine, le métier de caissier(e)s restera un poste de contrôle convivial et humain .
    Je n’ose même pas imaginer la fraude par substitution
    de code barre là ou la caissière de bonne foi est le contrôle intelligent et mémoriel des prix/produit remplacer par des vigiles choisis plus pour leurs muscles que pour leur cerveau…
    La fraude va exploser…les stocks seront faux et ingérable.
    Suspicion à l’entrée….fouille et contrôle systématique à la sortie?.
    Cette technique systémique sans intervention humaine est -elle vouée à l’échec?
    Belle organisation en perceptive et détour prévisible vers d’autre magasins.
    Pas chez LECLERC MOISSELLEs car ici, le ou la caissier(e) lors du paiement par chèque pour présomption d’impayé, dans l’indifférence générale, en lieu et place de la JUSTIFICATION d”identité, NUMÉRISE votre pièce d”identité, tache irréalisable en SCO.

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