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Retail is detail (3)

Ariel 2Suite de ma note de jeudi dernier. Je vous entretenais du différentiel de prix incompréhensible entre le flacon d’Ariel 27 lavages et l’écorecharge de même conditionnement. Je concluais en évoquant qu’il s’agissait d’une constatation hélas pas si exceptionnelle que ça. Le hasard fait bien les choses ! Deux jours plus tard, autre magasin, bis repetita. Et l’écart est encore plus notable, supérieur à 40 %. J’en déduis qu’il y a probablement une explication autre qu’un pricing aléatoire au stade du magasin. Mais plutôt une Stratégie Marketing au plus haut niveau (remarquez mes majuscules, parce que chez Procter la stratégie marketing n’est pas une tâche subalterne confiée au premier stagiaire venu). Donc si l’un des cadors en chef de P&G France peut nous expliquer ça… L’appel est lancé.

4 commentaires

  1. Bonjour Olivier,
    Suite à mon commentaire précédent sur le Coca, valable également sur à peu près toutes les réfs d’eaux embouteillés, je te donne en toute transparence une info déterminante :
    le prix d’achat de l’éco recharge est bien inférieur à celui du format standard, on en attendait par moins de PG.
    Pour être précis, et sans me tromper de réf a priori, le PA tarif est de 7,917 pour le standard vs 7,395 pour l’éco recharge.
    En conclusion, et tu connais ma position : que ceux qui pensent pouvoir établir un pricing depuis un bureau paysager viennent à la rencontre de l’éxécution magasin, c’est une aberration complète.
    On pourrait disserter sur le fait qu’il est souvent plus intéressant d’acheter la danette en fond de rayon en x4 plutôt que par 12 en promo, mais là encore, tout est une question de représentativité de l’assortiment.
    Les clients ne sont pas dupes, et un bon pricing doit être établi localement, et proposer aussi, si besoin était, une harmonie sur les prix.
    Pour reprendre la Danette, alors que Danone propose tout au même tarif, mieux vaut aimer la vanille ou le chocolat, bataillés à mort par tout le monde, plutôt que la pistache, qui va systèmatiquement être renchérie pour … compenser ?
    Excellent sujet, marronnier en vue !

  2. L’éco recharge n’est pas un prix repère pour le client, contrairement au format standard. Donc les distributeurs concentrent leur effort de prix sur le format référence pour le client. C’est la même réflexion que sur les formats dits “économiques” qui sont souvent plus chers au kilo, car ces produits ne font pas partie des prix “repères” pour le client.
    Je pense que mon analyse rejoint celle de Thomas: danette chocolat c’est le prix repère, danette pistache le compensateur de marge.
    Ce qui serait intéressant de savoir, c’est le prix auquel a été lancé l’éco recharge, à savoir si à un prix identique le client privilégie ce produit au dépend du format historique.

  3. Bonne analyse Thomas je trouve. Reste qu’au final, c’est l’écologie qui en prend pour son grade et le client qui est pris…. pour un con!
    Olivier, je passe en magasin ce soir je vais regarder sur le savon gel douche sans parabene de ma femme qui l’achète maintenant en recharge… histoire d’en rire demain peut être!

  4. Enfin, pour revenir au sujet initial : cette abération semble valable dans toutes les gdes surfaces de France et de Navarre. Ridicule au possible !
    Et vous ferez un constat similaire pour un même produit sous forme de lessive liquide classique et sous forme de ces fameuses écodoses, sensées faire le même travail avec 3 ou 4 moins de produit : le prix au litre y est 5 voir 6 fois plus cher…

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