J’ai déjà évoqué ici la vertu numéro 1 du chiffre d’affaires : diviseur de charges. Ce qui, si on accepte cette idée, donne la primauté au chiffre d’affaires sur la marge dans toute stratégie retail (la démonstration s’arrête au périmètre du mass-market). C’est en général pour l’avoir oublié que les disparues du commerce ont rejoint le cimetière des enseignes. Aujourd’hui, un élément (chiffré et exclusif vous l’aurez compris) de démonstration avec les frais de perso chez Auchan. C’est évidemment pas un hasard mais ils sont notablement plus faibles dans les plus grands hypers de l’enseigne. Dans le Top 10 du réseau, les frais de perso dépassent en effet à peine 9 % (9,1 % précisément). A Roncq ou Englos par exemple, le niveau est encore plus bas, environ 8,3 %. A l’inverse, dans les plus petits hypers de l’enseigne, le niveau moyen des frais de perso atteint 10,4 %. 1,3 point d’écart évidemment très important au moment de “descendre” le compte d’exploitation vers la dernière ligne !
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Olivier, vous pourriez nous éclairer de fait sur un parallèle entre grands hypers et leur situation actuelle et frais de perso? Quelles conséquences etc… quel vaste sujet. bravo de souligner ce genre de différences.
@Baptiste
Vous inquiétez pas, voilà le genre de réflexions que je mature… Ne serait-ce que par le type d’informations un peu confidentielles (mais bigrement intéressantes) dont je dispose. Pour faire court (mais j’y reviendrai bientôt dans une Tribune Grande Conso) : “L’avenir de l’hyper : le grand déni”
Ca vous parle ?
Olivier