C’est aujourd’hui, en Conseil des Ministres, que Sylvia Pinel, Ministre (entre autres) du Commerce présente son “plan d’action pour le commerce”. Parmi les mesures, l’encadrement du développement des drives. Un encadrement que la ministre évoque de longue date et qui a pris corps ce printemps, ainsi que je le révélais ici dès le 3 mai avec l’avant-projet du texte. Un encadrement qui a ses défenseurs, au nom de l’aménagement du territoire. Argument entendable. Pour s’en convraincre, il suffit de “vivre” les heures cruciales de retrait, genre vendredi soir entre 17h et 19h. Nombre de sites sont factuellement saturés et saturent leur environnement. A l’inverse, cet encadrement à venir a aussi ses détracteurs. Ils sont nombreux et ne manquent pas d’arguments. Vous les lirez/entendrez tant dans les prochains jours que je passe rapidement pour vous glisser un p’tite info, toute symbolique en ce jour de réglementation annoncée : selon la veille quotidienne de l’étude DRIVE INSIGHTS, il y aura aujourd’hui… 18 nouveaux drives en France, dont 16 Intermarché ! Symbolique aussi : parmi ces 18, figure le Géant Casino d’Ajaccio qui va s’attaquer au meilleur des Leclerc. Eh oui, le premier drive de l’enseigne en chiffre d’affaires est en Corse (il évolue actuellement sur une trajectoire annuelle de 20 millions d’euros, pas mal non ?).
L’argument écologique joue aussi en faveur des drives. La multiplication des drives représente des économies d’énergie et moins de parkings à construire comparé aux grands centres commerciaux.
🙂
A le bel esprit écologique que voilà !
Franchement ou est l’écologie lorsque l’on multiplie par 2 le nombres de surfaces ?
Car que je sache les drives ne remplacent pas les centres commerciaux mais s’ajoutent …
Oui mais à terme, avec le développement de ce mode d’achat les supermarchés seront partiellement dématérialisés, et le temps passé sur le site internet du magasin remplacera le temps sur place et par conséquent le temps de stationnement des voitures sur les parkings, d’où le besoin moindre de parkings et la réduction des surfaces.