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Et vint l'âge du drive piéton…

DrivePiéton

Une interview aux Echos de Marie Cheval, la patronne du digital chez Carrefour, aura suffit pour mettre à l’esprit de quelques commentateurs le concept du “drive piéton”. Au moins, sur le point, suis serein*… Les habitués du blog connaissent ma conviction (encore expliquée ici) : oui, le drive piéton s’imposera en centre-ville (dès lors qu’il y a un peu de densité quand même). Et, ce, pour une raison toute simple, toute “bête” même. Sur les courses de fond de placard, il améliore considérablement la proposition de valeur vs la proximité classique. Tant sur l’offre que sur le prix. Sur l’offre, l’assortiment est plus large qu’une supérette classique :  12 000 réfs à Lille pour Leclerc, 30 000 à Metz pour Cora. Et, sur le prix, le drive piéton apporte en centre-ville le prix de la périphérie (un indice 94 pour Leclerc, 100 pour Cora, vs 120 environ pour la proximité). Bien sûr, il y a des obstacles : le coût de l’acheminement vers le point de retrait ou encore le nombre de flux quotidiens à mettre en place entre l’entrepôt de préparation et le drive piéton. Mais la proposition de valeur est tellement améliorée vs la proximité classique (encore une fois je resserre le champ de l’analyse au “fond de placard” et pas au solution de snacking) que le drive piéton en a… sous le pied ! 

* Dans quelque temps, promis, je raconterai ce que m’expliquait quelques bonnes âmes Leclerc qui estimaient que “j’en faisais trop” sur l’expérience lilloise. Et aussi ce jour où, chez Carrefour… 

Un commentaire

  1. Lille, Metz…( Paris c’est autre chose )
    mais alors quid de :
    Marseille, Lyon, Toulouse, NIce, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Rennes ( oui Rennes !) Le Havre, Reims ??
    Dans ce top 10, et il me semble que certains sont de gros bastions sous drapeau e.leclerc, ils attendent quoi ?
    Chacun a son idée, mais si j’ai bien compris:
    1-c’est facile à mettre en oeuvre
    2-c’est pas si cher à ouvrir
    3-le succès est immédiat
    Donc alors quoi ?
    Depuis quand ‘la ruée vers l’or’ ne soulève plus l’enthousiasme ?

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