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Loi EGA : question aux juristes…

Activia

L’échéance se rapproche, les questions demeurent. Notamment sur le respect du niveau maximum de générosité des promos, fixé à 34 %. Exemple concret sur cette offre actuellement en cours chez Market : 2+1 sur la gamme Activia fruits. Le prix de “départ” de l’offre, fixé nationalement, est de 1,40 €. Problème, dans ce magasin des quartiers huppés de la métropole lilloise, la version mangue est affichée habituellement à 1,52 € (et non 1,40 € qui se sert de calcul au 2+1). En clair, 3 packs coûtaient au client 4,56 € avant le démarrage de la promo et 2,80 € ensuite, soit 38 % de remise. Davantage donc que le maximum autorisé. Sauf que d’autres variétés étaient, elles, déjà à 1,40 €, ce qui tend à démontrer que la volonté de Market n’était pas ici de contourner la loi. Que disent les juristes ? 

5 commentaires

  1. Je me pose une autre question savez vous si sur les produits dates courtes qui sont proches de la fin de vie, la remise sera toujours de -50%?

    1. Très bonne question Cyber45! J’aurai tendance à dire oui étant donné que le gouvernement fait la chasse au gaspillage… Mais mieux vaut se retourner à un pro des lois… et je paris même qu’il reste un flou la dessus !

  2. Bonjour Olivier,
    Vous alertez très régulièrement sur ce problème de niveau max de générosité, mais pour certaines catégories la vrai problématique n’est pas vraiment là, mais plutôt sur le second point des EGA (le % de volumes sous promo max à l’année).
    Sur certains segments il y a des marques/produits pouvant avoir jusque 60% des volumes en promo, vous voyez l’épée de Damoclès qu’est cette loi ? Et comme pour le niveau de générosité, c’est encore le flou pour l’application et le moyen de contrôle…

    1. Absolument, c’est aussi pour ça qu’on a mis sur pied un Observatoire sur ce point avec Nielsen. Publié 2 fois déjà (sur le blog)
      Olivier

    2. Est-ce vraiment bien sain de savoir que certaines sociétés font 60% de leur CA en promo. Dans le café certains acteurs montent à 80%. Ils n’existent que grâce à la promo. Leurs innovations sont minables, pas beaucoup d’efforts sur les packagings et la qualité. Si cette loi est respectée, cela permettra de remettre l’église au milieu du village, de remettre d’avantage en avant la notion de rapport qualité/prix, les clients vont se remettre à comparer les caractéristiques produits. En la matière, et pour le secteur que je connais bien (le café), ce seront les sociétés françaises qui en sortiront gagnantes.

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