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Origine : Leclerc en a… (pas comme tant d'autres, industriels ou enseignes)

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Il y a un an, dans la foulée du FrancoScore d’Intermarché (lui-même dans le prolongement de #BalanceTonOrigine), Leclerc promettait davantage de transparence dans l’indication des origines de ses matières premières. Un an plus tard, et même si ce mouvement est lent (il faut l’accepter à l’avance, même quand on est pressés !), ça se voit. Et force est de constater que Leclerc en a… (vous mettez ce que vous voulez derrière et, surtout, vous comparez avec l’hypocrisie ambiante de nombreuses enseignes et industriels). Donc, vous disais-je, force est de constater que Leclerc en a… Oui, il faut “en avoir” pour indiquer que la fraise peut-être espagnole, française ou polonaise (manifestement par ordre alphabétique) ou que la châtaigne peut être albanaise, espagnole, italienne ou portugaise et non – anonymement – d’UE et hors UE comme c’est encore trop souvent le cas. Alors, oui, savoir quelle part de fraises est française ou polonaise serait un pas supplémentaire. Mais convaincre tous les autres d’en finir avec les origines imprécises est aujourd’hui plus urgent que de convaincre Leclerc d’indiquer la part de fraises françaises ou de châtaignes albanaises. 

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11 commentaires

  1. Effectivement c’est couillu !
    On ne trouve pas de châtaignes en France ? Oui bien il y en aurait pas assez ? Bizarre!

  2. Ceci est un effet de manche comme sait toujours très bien le faire Mr Leclerc. Pour moi qui recherche en premier l’origine France, je ne suis pas plus avancé qu’avec une indication UE !!!!!!!!!! Nos régions regorgent d’abricots et de fraises, pourquoi aller les chercher en Albanie, en Pologne, etc , et l’empreinte carbone dans tout ça !!!!

    1. Pourtant il est assez simple de trouver dans un rayon des produits avec du 100% origine France. C’est juste plus cher.

    2. Le prix !!!!!!
      La différence est le prix. L’origine France est souvent beaucoup plus cher soit à cause du coût du travail ou de la rareté de la matière qui fait flamber le prix

    3. Quel effet de manche ? Le fait de marquer le pays ne changera pas le changement de la recette mais au moins tu sais (un peu) plus ce que tu mange (surtout d’où ca vient)
      Si tu veux du 100% français et même local en fonction de ta région c’est possible…il suffit juste de payer plus cher…là on est sur de la MDD, du coup, je suppose que ce n’est pas possible d’avoir la même chose en équivalent 100% français pour le même prix…

  3. Mais la problématique reste et restera toujours la même. Ils vont chercher les produits chez les voisins car le coût sera moins cher qu’en France.
    Je préfère largement me faire plaisir avec des fruits de saison Français au prix “Français” et manger le reste de l’année un yaourt de bonne qualité malgré tout avec des fruits d’import.
    Après, la question à se poser car je ne la connais pas… Est ce que nos agriculteurs sont excédentaires en fin de période de production? Si ce n’est pas le cas, il sera normal que les industriels achètent à côté.

  4. Euh, comme il s’agit de fruits c’est plutôt une question de saison et de disponibilité par pays – non ? #lisons l’*

  5. Ou une question de capacité ! Oui on a une production française, mais elle est parfois insuffisante au vu des volumes nécessaires pour tous les acteurs. Par ex pour la fraise, fraise au détail, pâtissiers, compotes, confitures, et tout produit nécessitant cette matière première, et ce.. Toute l’année.

  6. Mouais… “France et/ou Italie” ça ne veut rien dire au vrai, parce que si seulement 5% des produits au final sont de France, on donne juste l’impression que c’est un produit français alors que la probabilité qu’il le soit vraiment est super faible…
    Bref, c’est décevant de vous voir cautionner pareille arnaque et/ou trou dans la raquette…

  7. Bien sûr y’en a ! la main d’oeuvre toujours la main d’oeuvre. L’autre jour j’ai prisdes grenouilles dans un restaurant des Dombes qui venaient….. de Rep Tchèque. Moins chères beaucoup moins chères.

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