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L’inflation produit des écarts (de dingue) suivant la vitesse de répercussion

Suffit de se “promener” en magasins (et dans diverses enseignes) pour s’en apercevoir : jamais les écarts de prix n’ont été aussi élevés. Exemple (parmi d’autres) ces derniers jours : dans ce Leclerc (voir photos ci-dessous), le paquet de Nutella Biscuits est banalement proposé en fond de rayon à 2,79 € alors que, chez Carrefour en TG (donc avec une fierté théorique du prix), il s’affiche à… 3,19 €. Soit presque 14 % plus cher. En élargissant la focale à l’ensemble des enseignes et sur une base nationale, même constat (voir l’infographie ci-dessus).

En fait, l’inflation génère des arbitrages permanents pour les services pricing (et les DG appelées à arbitrer quand le sujet est sensible comme actuellement Cristaline / revoir ici). La question : à quelle vitesse répercuter les nouveaux tarifs ? Rapidement, pour préserver sa rentabilité ? Lentement, pour ne pas pénaliser l’image-prix, quitte à sacrifier ses marges ? En fait, derrière cette infographie (et bien que sur un seul produit), vous avez un excellent résumé de la distribution française. Une approche long-terme chez les indépendants et court-termiste chez les intégrés, surtout ceux qui surveillent leur cours de bourse davantage que leur image-prix. J’dis ça, j’dis rien. Enfin si… Je crois bien que je dis… tout.

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