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La MINUTE RETAIL : ce que dit le non boycott de la Coupe du Monde

Pas de trève pour la MINUTE RETAIL ! Aujourd’hui : retour sur l’incroyable (non) boycott de la Coupe du Monde et ce que ça dit de la valeur des études d’intention. En matière de géopolitique sportive comme de consommation…

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Bonjour et bienvenue dans cette « Minute Retail » de la 51e semaine de l’année. 

Aujourd’hui : retour sur l’incroyable boycott de la Coupe du Monde et ce que ça dit de la valeur des études d’intention. 

Au début de la compétition, l’intention était claire. Ça sera… boycott. Le 20 novembre, sur la foi d’une étude OpinionWay, Le Parisien titrait – et je cite – que plus de la moitié des Français allaient boycotter la Coupe du Monde. Chacun avait sa bonne raison : le volet environnemental ou les droits de l’homme, parfois les deux. 

Un mois plus tard, pour la finale, TF1 a donc battu son record historique d’audience. Bref, l’intention du boycott n’était plus qu’un aimable souvenir. Il n’y a rien de surprenant car, entre intention et action, c’est toujours le grand écart. En matière de géopolitique sportive comme de consommation. 

L’intention est souvent déconnectée de son contexte précis. L’action, non, par principe. Le 20 novembre, se passer de football n’est pas un sacrifice. Le 18 décembre se priver de finale, si. Ici, comme ailleurs, l’intention n’a que la valeur… d’une intention. Sans compter qu’elle est souvent biaisée par l’envie (légitime) de donner « la bonne réponse » davantage que « sa réponse ». 

Voilà pourquoi ceux qui utilisent les études, notamment en matière de consommation, doivent méditer ce relatif boycott de la Coupe du Monde ! Non, le consommateur ne vous dit pas ce qu’il va faire réellement en magasin. Ça sera parfois même… l’inverse. Et c’est… normal. 

Prenez les aspirations à mieux consommer : toutes les études d’intention le démontrent. Est-ce une vague déferlante en rayons… Pas vraiment. Prenez la relation aux prospectus, un sujet qui m’anime particulièrement en ce moment. Une étude IRI montre que 41 % des Français ont l’intention de poser l’autocollant Oui Pub sur leur boite-aux-lettres. Pour avoir précisément compté des boites-aux-lettres, je peux assurer que l’on n’est pas encore à 15 %. Toujours ce grand écart entre intention et action. 

2 commentaires

  1. C est tellement vrai et croyez moi je l’observe depuis des années en gd, en artisanat c’était différent, la c’était du réel militantisme. Je vendais ce que je voulais en gd je vends ce que le prospectus me dit de vendre.

    la France pays de la gastronomie 🤪🤪

    Lorsque vous essayez d’éduquer un minimum le client en lui expliquant dou viennent certains produits ou comment ils sont fabriqués et/ou élevé de la plus mauvaise des manières qui soit, que le produit est même mauvais pour la santé de leurs jeunes enfants, la réponse est le plus souvent la même,

    ” Oui mais mes enfants/on aiment ça”

    Bon ok maman continue à empoisonné ta progéniture si ça te chante, je peux plus rien pour toi.

  2. A rapprocher des sondages politiques…
    Je crois que de plus en plus de gens ont peur de se tromper d’opinion et ne veulent pas passer pour des couillons s’ils se sont trompés, surtout s’ils ont affirmé haut et fort leur opinion de départ… Le Paraître….
    D’où l’avantage des réseaux sociaux, anonymes…

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