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Oui Pub : le taux d’apposition monte mais trop peu pour renverser la tendance

Quand on aime le travail besogneux, on ne s’en lasse pas ! Retour à Libourne pour compter des boîtes-aux-lettres Oui Pub, après la première salve en septembre et octobre à Leff Armor, Bordeaux, Valence, Nancy, Sartrouville et donc Libourne. Ici, mi-octobre, soit un mois et demi après l’entrée en vigueur de l’expérimentation, j’avais compté 11 % de boîtes-aux-lettres Oui Pub (l’étude est évidemment menée en intégrant les différentes typologies de quartiers).

Fin décembre, sur la même base, Oui Pub a gagné des adeptes, c’est incontestable : 15 %, soit + 4 pts. Sans doute à la fois la conséquence de l’expression d’un manque chez certains consommateurs ET et de la distribution d’autocollants ! Dans le quartier Peyronneau / Peyregourde (une “cité” populaire), le taux est nettement plus haut : 33 %, soit toujours environ le double de la moyenne de la zone (voir ci-dessous).

Qu’en conclure ? Oui, une part des consommateurs attendent des prospectus. Logique, davantage encore en ce moment où les “bonnes affaires” sont scrutées. Au point de remettre en cause le mouvement de migration vers un monde zéro-prospectus ? Évidemment pas. Pour deux raisons. D’abord, localement (dans les zones Oui Pub), les enseignes alimentaires sont majoritairement engagées dans la bascule et ont fait le choix de stopper la diffusion. Donc même si les clients acceptent d’en recevoir, Carrefour, Lidl et consorts n’en envoient plus ! Ensuite, à 15 %, 20 ou même 30 % de boîtes-aux-lettres Oui Pub, il n’y a pas de modèle économique pour diffuser à coût supportable des prospectus puisque les tournées se renchérissent d’autant rapportées au nombre d’exemplaires réellement déposés. Quoi qu’on en pense (et les nuances notamment de Dominique Schelcher, le patron des U, sur le volet social du sujet sont plus qu’entendables), la messe est dite : la grande majorités des habitants n’expriment pas le désir de recevoir des prospectus. C’est… factuel.

Un commentaire

  1. L’augmentation des coûts de distribution devrait dissuader les derniers distributeurs motivés à distribuer du prospectus. Votre petit doigt vous a-t-il donné une tendance sur l’évolution des coûts dans ces zones ? (logiquement entre 3 et 10X plus de km marchés par prospectus distribué d’après vos relevés de %Oui pub)

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