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Prix : la perspective de la décrue prend forme

Nouvelle contribution à l’hypothèse que j’ai élaborée il y a déjà plus d’un mois (revoir ici) : la perspective d’une décrue des prix avec, en guise de miroir à “mon” Mars Rouge, un… Septembre vert. Comme autant de petits cailloux qui indiquent une voie, voici une nouvelle contribution signée Circana : l’inflation différenciée selon les niveaux de gamme. Et, sans surprise (parce que c’est notamment la conséquence d’un reflux des cours de plusieurs matières premières), le rythme d’inflation faiblit pour les premiers prix et les marques de distributeurs. Ce qui accrédite l’idée que l’inflation est actuellement sur un plateau et que la décrue est bien devant. Et que de nouveaux signaux seront visibles à brève échéance. Comptez sur moi pour suivre ça avec autant d’attention que la vague d’inflation. Rendez-vous d’ailleurs dès demain avec notre baromètre exclusif A3 Distrib / Éditions Dauvers…

6 commentaires

  1. Pas pour les produits sucrés… pour le cours de la tonne de sucre l’inflation demeure fortement positive !!! Vous lavez.

    1. merci pour l’info, sucre N5 a londre( aucune idee de ce que ca veut dire ni pour le sucre N11 new york ) , un break out semaine du 20 mars +20% (source IG) de hausse supplémentaire c’est du a quoi ?

      des problemes de production ou uniquement de la speculation ?

      1. Problème de production en perspective, lié au fait que la France a interdit début 2023 un pesticide nécessaire à la production de betterave à sucre. Baisse de rendement attendu -30%. On se sert des betteraves pour le sucre et dans les carburants (bioethanol et dans l’essence E10 à hauteur de 10%). Ça explique aussi en parti pourquoi le prix du 95 ou E10 reste plus élevé que dans le reste de l’Europe.
        On voit là la limite de l’écologie et l’acceptation de payer pour protéger l’environnement.

        1. merci, j’avais deja entendu l’histoire du pesticide sur les betterave, n’y connaissant rien a se secteur, la production francaise peut avoir un reel impact sur les cours mondiaux du sucre ?

  2. On reste sur des taux d’inflation annuelle de 15 à 20% sur l’alimentaire !
    Plateau orange ou pas plateau rouge, dans l’absolu cette donnée reste sidérante et loin des considérations sur le taux insee qui se dispute entre 5 et 7% d’inflation officielle et autres réflexions sur les augmentations de salaire/traitement/alloc entre 1 et 7%…
    Le budget alimentaire pour un ménage moyen ça faisait autour de 5500 €/an avant l’Ukraine. 20% là-dessus, ça fait la bagatelle de +1000 €. Voilà, juste matière à remettre un peu de contexte quotidien sur ces histoires d’inflation.

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