À la une

Image-prix : l’enjeu de la “dramatisation” des baisses

Une séquence (probable) de baisse de prix s’ouvre. Évidemment plus faible que la hausse subie depuis 18 mois. Évidemment sur un scope de produits moins large. Bref, évidemment moins détectable par les clients, d’autant plus que leur capacité naturelle à “voir” les baisses est toujours moins élevée que “voir” les hausses.

Voilà pourquoi, au nom de l’image-prix, l’enjeu réside dans la mise en communication des (premières) baisses (en arrêtant en parallèle d’utiliser la sémantique “prix bloqués”). Exemple ici au Carrefour de Riom, proche de Clermont-Ferrand, où je passais hier. L’objectif est clair : mettre les clients en tension sur le sujet. C’est le premier message à l’entrée du magasin. Un chariot y trône avec la promesse (un brin survendue) d’une baisse de prix de 11,74 % sur les 500 produits concernés. En réalité, c’est la moyenne sur une poignée de produits. Car, pour frapper les esprits, il faut des baisses qui s’approchent au moins un peu des hausses passées. Et, pour le coup, Carrefour y réussit pas mal…

8 commentaires

    1. C’est normal, après de nombreuses années à avoir dézinguer Carrefour et porté aux nues Leclerc,
      il est bon de noter que celui-ci reste dans la course.

  1. Depuis 1 an on vit une belle augmentation des marges sous couvert d’inflation incontrolable:
    en 2017 le prix du baril de prétrole était de grosso modo 70 dollars et le sp95 coutait 1,39 euros
    aujourd’hui le baril de pétrole est à 71 dollars et le sp95 coute 1,90 euros ….
    le pdg de total indique lui meme vouloir récupérer la marge perdue lors de””” l’effort””” de 10 ou 15 cts / litre , fait il y a quelque temps.
    les distributeurs n’ont jamais autant margé que maintenant sur l’essence.
    Le pellet : passé de 4 euros le sac à 10 voir 11 euros en meme pas 1 an, mais qu’est ce que vous voulez il parait que la filière ne savait pas que la demande allait “””””exploser””””” malgré l’encouragement et la pub de l’état pour les chaudières à pellet.
    et aujourd”hui 2, 3 mois après la fin de l’hiver, des sacs de pellets apparaissent de partout comme par magie si bien que ca les brades à coup de méga promos si bien qu’on arrive à avoir des sac à 2-3 euros avec “promos”
    L’Ukraine continue a exporter ces céréales, le cout du transport après avoir certes monté retombe à niveau historiquement bas, le poulet d’auvergne (c’est pas l’autre bout du monde) qui prend des +25 à +30%, j’aimerai qu’on m’explique.
    les billets d’avions + 30 % à + 100% sur certaines destinations! là encore des avions moins consommateurs ultra remplis, aucune greves à l’horizon, plus de fermture dues au covid, bref absolument aucune hausse des cout d’exploitation justifie une telle hausse des prix si ce n’est le yield management poussé à l’extreme, et des compagnies qui veulent se refaire des quelques mois covid.
    bref ca se gave à tous les étages et franchement je peine bien à trouver les explications économiques si ce n’est qu’il veulent tous rattaper les quelques mois covid en se groinffrant un max et faisant passer les nouveaux prix comme quelque chose d’acquis et de normal

    1. ah oui on peut ajouter que certain distributeur d’energie ont été pris la main dans le sac avec des suspicions de fraudes, et on parle pas en milliers d’euros ou en millions mais en milliards !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page