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Comment le calibre d’un melon peut pénaliser l’image-prix et l’expérience d’achat…

Quel rapport entre le calibre d’un melon et l’image-prix ainsi que l’expérience d’achat en magasin ? Aussi étonnamment que cela puisse vous paraître… direct ! Prenez cette TG de melon samedi dans l’hyper de Mamie Dauvers (Carrefour Rennes Cesson pour ceux qui ne suivent pas). Le lot est pour le moins… dépareillé. Avec une forte hétérogénéité de taille. Exemple sur la balance : nettement moins de 800 g pour l’un, presque 1,2 kg pour l’autre (voir ci-dessous).

La différence est si visible qu’elle incite à farfouiller. Et c’est là où les problèmes commencent. En termes d’expérience d’achat, le client est incité à “retourner” le rayon pour être bien certain de choisir un melon au mieux de son intérêt. Donc toujours avec l’idée en tête qu’il pourrait bien se faire avoir, ce qui n’est jamais bon pour l’image-prix. Voilà pourquoi s’assurer de l’homogénéité des lots n’est pas qu’une affaire d’esthétique… Mais bien de… PENSER-CLIENT.

7 commentaires

  1. Autre sujet, et pas des moindres : tous les affichages COVID de désinfection, encore bien présents dans 95% des bouclards… et évidemment pas appliqués dans ces magos car complètement obsolètes ! Cela vient renforcer le sentiment que les enseignes se moquent bien de leurs clients.

    1. Pour les affiches COVID pour en avoir une que je viens d’enlever la ou je suis en intérim ça ne dérangeait personne car plus personne n’y faisait attention. Pour les melons même si on fou le bordel dedans en temps que clients on peut aussi se dire chouette je fais une affaire en prenant un gros et en laissant les petits. C’est ce que je me suis déjà dis dans pareil circonstances.

  2. On pourrait aussi retourner cette philosophie.
    Le client adore fouiller, et le faire lui procure cette joie de trouver sa perle rare à lui.
    Il suffit de voir le succès de magasins comme NOZ ou c’est un joyeux capharnaüm qui attire pourtant bien du monde, fouiller fait partie de l’expérience client lorsque la récompense est au bout.
    Il y a aussi dans certaines enseignes(encore NOZ) le pouvoir du “bac”, un même produit posé correctement en gondole et implanté également dans un bac tout deux au même prix, devinez lequel sera vendu en 1er ? Le second qui donnera cette sensation de bonne affaire trouvée au milieu de nulle part.
    Certes mon raisonnement ne s’applique pas à toutes les enseignes, tous les produits.

  3. Pourquoi le mélon, comme le pomelo ne sont pas vendu au poids comme chez Grand Frais pour éviter ce genre d’écart. Même si cela fait mal le prix du melon chez grand frais (ils peuvent lourd)

  4. Excellent Exemple Olivier, lundi dernier ds un Lidl, bien longtemps que je n’y avait mis les pieds, à l’entrée des beaux melons à 1,69€, j’en prends 5 qui rempliront le sac Géant (l’enseigne, pas la taille 😄).
    Fait d’un rendez vous à nouveau à côté du même lidl, je retourne le mercredi rechercher des melons, beaux et pas chers, top et la les cagettes mais avec des fruits ayant fondus de moitiés mais aux mêmes prix, c’est déjà ça.
    Quels désillusions et surtout une impression de se faire avoir…

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