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Carrefour-Pepsico : la rupture !

Le début d’année c’est, par tradition, la saison des désamours. En tous les cas entre les marques et les enseignes. Cette année n’y échappera donc pas et la saison commence même plus tôt (sans doute le… refroidissement général des relations depuis quelques mois) : dès le 4 janvier.

Demain en effet, ces affiches que je présente en avant-première vont fleurir dans les rayons de Carrefour pour annoncer (justifier ?) la disparition des marques de Pepsico France. “Nous ne vendons plus cette marque pour cause de hausse de prix inacceptable“. Au moins (et parce que c’est toujours le second objectif après la justification auprès des clients) ça prévient les autres. D’ailleurs, la signature de cette campagne en rajoute : “Carrefour, engagé pour faire baisser les prix”. Dans l’esprit la même idée que de “casser la gueule à l’inflation” de Michel-Édouard Leclerc hier matin sur France. Bref, la course à celui qui a la plus grosse (envie de se faire de l’industriel). Banal en début d’année vous dis-je…

20 commentaires

  1. Ce n’est pas si grave, les clients iront à la concurrence chercher leurs produits ou pas. Carrefour ne distribue plus Tropicana, depuis plusieurs mois.
    Le cas école de Pernod Ricard qui n’est plus distribué chez Leclerc depuis au moins un an. Bilan des courses ? Pernod Ricard ne s’en porte que mieux.
    Au final, je pense que c’est au client et non aux distributeurs de décider si les hausses de prix sont raisonnables ou pas. Imposer, décider à la place du client, c’est dangereux.

    1. Tu as d’autant plus raison que ça durera pas, c’est un coup de com. Les GMS ont besoin des budgets de ces industriels de l’IAA, ce sont qui paient les promos, les catalogues, etc, etc….A l’inverse les industriels ont besoin des volumes de la GD. Depuis les années 80 j’ai vécu les déréférencement des grandes marques mais c’est très temporaires, les clients demandent en rayon, aux caisses les produits qu’ils aiment. C’est de la pub.

      1. Pernod à été absent des rayons pendant 2 mois et non 1 an… Et je peux te garantir que sans Pernod les marges étaient bien mieux aussi ^^ Leclerc représente presque 1/4 de pdm en France, même si Pernod comme Coca, Nutella et d’autres fournisseurs ou produits “indispensables” à la survie de l’humanité(…) Les fournisseurs n’aiment pas se priver d’un CA important dans leur mode de fonctionnement. Certe l’impact n’est pas une simple soustraction de -25% mais ne serait-ce que -10% qui est une logique réaliste sur ces produits, cela fait très mal au fournisseur mais encore moins aux magasins qui arriveront à diriger le client sur des produits de substitution.

        Cela me rappelle la sortie de Nestlé des rayons produits frais pendant 1 an chez les Leclerc il 10-12ans. Les évolutions et marges n’ont jamais étaient aussi bonnes sans eux et surtout par l’émergences d’autres “petits fournisseurs” qui ont pu montrer qu’ils pouvaient très bien les remplacer. L’année suivante c’est Nestlé qui est revenu à la table des discutions et pas l’inverse.

  2. Il va falloir qu’un jour les distributeurs comme les consommateurs acceptent de payer à leur juste prix (un prix rémunérateur pour tous les échelons de la chaîne) Carrefour, Leclerc et consorts n’en n’ont rien à faire des consommateurs ils veulent juste s’en mettre plein les poches comme les industriels. Et pour cela ils dont prêts à tous les mensonges pour se faire passer pour des chevaliers blancs. Ils faut être bien idiot pour ne pas voir l’énorme ficelle.
    Vous voulez réduire les prix commençait par réduire les gammes, réduire les surfaces, réduire les émoluments des dirigeants et des actionnaires….
    Bien entendu aucune enseigne de la grande distribution n’est prête à faire cela. Si les prix augmentent c’est toujours la faute aux autres.

    1. vu les marges des Pepsico, Danone, Nestlé,… on sait ou est le gras.
      Mais leur position est renforcée par des lois comme Egalim qui les protegent, et non pas l’agriculteur ou la PME.

  3. En même temps..toutes ces marques sont, soit trop sucré soit trop salé donc mauvaises pour la santé…. ca laissera le choix aux consommateurs de choisir peut-être de meilleurs produits.

  4. Carrefour qui arrête de vendre du Pepsi Max à 0.65€ le litre (pour le moment) mais continue le Coca zéro à 1€ le litre (Coca qui s’est bien gavé en modifiant le packaging et en augmentant de 25% le prix il y a quelques mois /années), j’ai un peu de mal a comprendre.
    A aucun moment ils ne se disent : “on va mettre des affiches dénonçant la hausse des prix mais laisser les gens décider s’ils veulent ou pas acheter le produit” ? Dommage.

    1. Vous réponde a votre question. S’attaquer a Pepsi plutot qu’a Coco c est s’offrir un coup de com pas cher.

  5. Bonjour Olivier
    C’est encore de la communication de la part de Carrefour. Il faudra observer les opérations tractées en 2024 au détriment des PME. Si je suis Carrefour je vais jusqu’au bout et je référence une Pme ou un autre intervenant. Ça fait 30 ans que je vois cette pièce de théâtre dont tout le monde connaît la fin.
    Et si Pepsico allait jusqu’au bout également.

    Allez…sur ce…

    Bonne soirée
    Laurent

  6. A priori ce n’est pas l’amour fou entre PepsiCo et Carrefour…. Petit coup de com de l’enseigne pour essayer de rester dans le discours ambiant et guerrier (MEL, D Schelcher….), on verra ce que ça dira dans 2 mois. Comme disait la chanson “Paroles, Paroles”…. Dans tous les cas, plus facile à faire que d’avoir un pricing cohérent dans les magasins intégrés.

  7. 2024 n’est pas prêt de baisser…
    Tous les fournisseurs viennent avec des hausses importantes.
    Dans le meilleur des cas, la signature se fait à 0% d’augmentation mais rares sont les fournisseurs arrivants avec des baisses.
    Que vont dire nos chers sinistres? (j’aime bien cette expression trouvé ici ^^)

  8. Un coup de comm’ dans l’eau.

    Mis à part Quaker, toutes ces marques sont facilement substituables : Lipton très avantageusement par Tetley, Benenuts par n’importe quelle marque, Avalle personne n’en achète, Lay’s par Tyrrell’s ou Brets, 7up par Sprite, etc. Peu de dommage collatéral chez le consommateur, il ira voir ailleurs si besoin.

    Quel que soit le prix négocié par Carrefour, le client de cette enseigne sera pris pour le dindon de la farce afin d’enrichir les très gourmands actionnaires.

    Juste un exemple sur Paris. J’achète mon litre et demi de Pepsi Regular pour 1,18 € chez Leclerc. Chez Carrefour, c’est 1,42 €, et (comme souvent) c’est même plus cher que chez G20.

    Il serait temps que la team Bompard cesse de nous faire passer des vessies pour des lanternes et nous économise ces parodies de luttes effrénées, contre ses confrères du grand capital, qui ne sont que de vaines tentatives pour ériger Carrefour en pourfendeur de la vie chère. Ce qu’il n’est absolument pas.

    1. Comparez vous des magasins comparables ? Au Carrefour Auteuil, votre 1.5l de Pepsi est a 1.09 euros, donc moins cher que le prix que vous rapportez pour Leclerc.
      C’est sur que si vous comparez un carrefour Express.

  9. Donc pour être cohérent Carrefour va le faire aussi pour ses propres MDD ?
    Certaines ont vu leur prix exploser (+20 à +30% avec ou sans réduction du poid) et sont parfois plus cher que les MN.

    Sans doute pas. Carrefour… c’est plus Act for Foood mais Act for pipeau !

  10. Courses hebdo hier dans un hyper CARREFOUR (Saran/Loiret pour ne pas le nommer), j’ai jeté un oeil aux produits des gammes Pepsi et surprise > aucun de leurs produits avaient disparu malgré la pose des affiches qui annonçaient l’arrêt de la vente et en allée centrale, 1 palette de Pepsi dans sucre en promo, lot de 6 X 1.5l à 6.20€, j’en déduit que c’est de la com…

  11. Un coup de com de Carrefour ! Facile de faire passer les industriels pour les méchants (effectivement quand on compare le prix au L de Pepsi et de Coca, Coca a pu passer ses hausses bien avant et reste largement plus cher que Pepsi mais ce n’est pas un problème de les garder en rayon… Quelle hypocrisie de Carrefour). Par ailleurs, on ne parle pas de la MDD qui augmente plus que les marques nationales. Il serait judicieux de mettre en lumière le rôle des industriels auprès des consommateurs ? (le financement de la promotion, la théâtralisation, les commerciaux, promoteurs, merchandiseurs qui souvent font le boulot en magasin).

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