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[ EXCLU ] Unilever-Intermarché : la guerre est déclarée (les huissiers sont passés en magasins) !

Encore une série passionnante à suivre dans l’univers du retail : les relations tumultueuses entre Intermarché et Unilever. Souvenez-vous, dès la fin d’année dernière, Les Mousquetaires “taillaient un costard” à Knorr (revoir ici) pour cause de hausse injustifiée (à leurs yeux). Plus récemment, c’est Magnum et Carte d’Or (toujours Unilever donc) qui étaient dans le viseur pour cause de shrinkflation. A chaque fois, un ton moqueur… que n’apprécie visiblement guère Unilever.

Hier, le groupe a en effet missionné des commissaires de justice (le nouveau nom des huissiers) pour sommer plusieurs magasins Intermarché de cesser ces affichages jugés comme dénigrants. “Les messages laissent à penser que la réquerante (en l’occurrence Unilever) aurait un comportement défavorable à l’égard du consommateur” peut-on lire. Sur la foi de la sommation que j’ai pu consulter, il n’y a aucune décision de justice attachée. Juste une sommation. Suffisant pour qu’un magasin au moins ait décidé… d’agrandir les affiches. Bref, la guerre est déclarée. Et la réconciliation – déjà improbable avant l’épisode d’hier – est encore repoussée. J’vous le disais : cette série-là aussi est passionnante. Vivement le prochain épisode… (je crois bien, me concernant, que ça sera demain !)

10 commentaires

    1. Intermarché veut uniquement se faire de la pub pour se faire passer pour un défenseur du pouvoir d’achat et donc attirer des gogos pour gagner plus d’argent. Il n’y a aucune philanthropie juste une démarche vénale. Ce serait marrant qu’unilever décide de ne plus travailler avec Intermarché on verra si le pseudo chevalier blanc appréciera.
      La grande distribution a toujours fait sa fortune sur le dos des entreprises en exigeant de pouvoir vendre au prix qu’ils veulent et en s’en foutant de savoir si les prix d’achats permettaient aux entreprises de vivre. Pourquoi les clients l’Intermarché ne peuvent pas négocier les prix avec l’enseigne?

  1. Les clients seront ravis de constater que les hausses de prix “guerre en Ukraine” financent en fait des constats de gratte-papier 🙂
    Les mousquetaires (qui portent bien leur nom) pourraient enfoncer le clou en publiant la sommation avec une autre formule bien cinglante à côté.

  2. Dire la vérité ou faire un constat, est ce un problème? La communication est provocatrice mais vraie. Inter ne parle pas de la qualité du produit mais du foutage de gueule de cette pratique. Je suis plus choqué par la réaction d’Unilever que celle d’inter.
    Curieux de voir la décision de cette plainte

  3. Quelle honte ! Unilever n’est pas plus vertueux que intemarche ou carrefour…
    Intermzrche peut nous parler des conditions arrière demandés à TOUS les fouurnisseurs !? Mdr !

    1. comme tous dans le milieu de la gd maintenant j’ai appris une chose au fur et a mesure des annees de DR d’un pote. Soit on est bon et on fil rien ou si peu parce qu’on a des billes (un historique sur 6 ans lorsqu’on va en nego par ex) ou on est mauvais et on peut apres les nego s’assoir sur un ptit suisse sans l’ecraser.

      t’as choisi ton camp camarade et c’est pas le bon.

  4. Chaque groupe a sa multinationale préférée pour taper à bras raccourcis dessus…
    Quand on voit, grâce notamment aux mises en lumière de ce site, les rackets de la grande distribution par le biais de leurs incommensurablement rentables MDD qui ne connaissent jamais la crise ni la moindre autocritique évidemment, c’est l’hôpital qui se fout de la charité tout en s’en mettant plein les poches.

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