C’est l’heure de la MINUTE RETAIL. Dans l’actualité retail cette semaine, l’annonce des résultats d’Action pour l’exercice 2023. Des résultats tout simplement… insolents.
C’est l’heure de la MINUTE RETAIL. Dans l’actualité retail cette semaine, l’annonce des résultats d’Action pour l’exercice 2023. Des résultats tout simplement… insolents.
“La babiole” !
Ce mot me choque un peu, car chez Action, je vois seulement 10 % de babioles et 90 % de vrais produits du quotidien :
– Les produits chimiques (peintures, lessives, parapharmacie) sont beaucoup moins chers que dans la grande distribution classique, car Action ose contourner Unilever et Procter et Gamble, et les autres grosses multinationales.
– Idem pour Les textiles (chaussettes, leggings, t-shirt, ceintures, plaids, petits tapis).
– Idem pour la papèterie.
Par contre, c’est pareil qu’ailleurs pour l’informatique, la quincaillerie, le papier toilette, les babioles.
Et c’est plus cher pour la nourriture et les boissons.
D’après mon ressenti subjectif.
C’est clair que, malgré une belle poignée d’articles bas de gamme, on trouve quelques pépites bien utiles et mois chères qu’ailleurs: les enveloppes bulle, le matériel de peinture, de bricolage (pas toujours solide mais cela dépend des produits), les gobelets en carton, le gros ruban adhésif, les ampoules de voiture et surtout… les cartouches d’imprimante à 9,99€ VS 45 à 60 pour la grande marque! Aussi efficace, c’est là que l’on voit que Epson, HP et Canon s’en mettent plein les poches, car Action les propose même de temps en temps à 7,99€… sans perdre d’argent dessus!
Au-delà d’une situation paradoxale entre envie d’acheter responsable d’un côté et achats au rabais de l’autre, n’est-ce pas plutôt le signe d’une polarisation de la société, entre d’une part la masse des classes populaires silencieuses qui s’appauvrit et recherche le moindre centime d’économie sans regarder à l’origine et à la qualité, et de l’autre les classes aisées qui clament haut et fort leur consommation éclairée, discours porteur relayé par la société médiatique comme une aspiration universelle bienveillante?