À la une

Parts de marché : et si mars préfigurait l’année…

Publication cet après-midi des parts de marché P3 (en gros mars) par Kantar. Et des résultats convenus ou attendus (au choix). En tête de palmarès, toujours la “machine Leclerc” : 23,7 % de parts de marché, 1 point de croissance. En apparence, c’est un poil moins bien que les mois précédents. Mais la P3 2023 avait été le point de départ de l’emballement, précisément lorsque l’inflation cumulée depuis janvier 2022 (et le début de la “crise”) avait dépassé 20 %. Autant dire que 1 point supplémentaire sur un rythme déjà élevé signe une performance plus que satisfaisante. Le véritable test sera sur la P4 lorsqu’il faudra repasser sur un historique à + 1 pt (voir infographie ci-dessous). Dans tous les cas, Leclerc s’avance tranquillement vers un quart du marché alimentaire. Intermarché (qui à la faveur de la reprise des Casino devrait devenir la première croissance d’ici à l’été) et U confortent eux-aussi leurs positions. Dernier “vainqueur” de la période : Lidl. Le discounter retrouve logiquement le chemin de la croissance. “Logiquement”, parce que l’historique est pour le coup favorable (et va l’être sur l’année) et parce que le tassement de l’inflation va l’aider. En ce sens, les performances de Leclerc, Intermarché, U et Lidl préfigurent sans doute ce que pourrait être l’année.

A l’inverse, les périodes se suivent et se ressemblent pour Carrefour et Auchan. Le premier escompte tirer profit de la baisse de prix en cours et finira par bénéficier de l’intégration de Cora et Match (mais probablement pas avant la rentrée désormais, le temps de l’avis de l’Autorité de la Concurrence). Le second, lui, attend les changements d’enseigne de Casino qui redonneront de la couleur aux parts de marché. Mais – il ne faudra pas l’oublier dans l’analyse – à parc non comparable. Mais il y aura un an de douce euphorie 😉

5 commentaires

  1. Je n’ai jamais compris pourquoi faire la comparaison par rapport à la période similaire de l’année d’avant (ici la comparaison entre P3 2024 et P3 2023) au lieu de faire la comparaison entre la période actuelle et la période précédente (entre P3 2024 et P2 2024), ou entre la période actuelle et le début de l’année (entre P3 2024 et P0 2024). Pour les actions en bourse, par exemple, on compare par rapport au mois précédent ou par rapport au début de l’année. Ca me paraitrait plus simple.

    1. Parce qu’il y a une saisonnalité dans les parts de marché. Certaines enseignes plus urbaines ont un creux pendant les congés estivaux par exemple.

  2. Croire ou espérer une croissance d’Auchan avec les reprises des hyper frais Casino (ex Géant ) dont certains sont ds un état ou le client ne sait même plus comment y aller parfait être l’attraction pour la suite.
    A l’inverse, je crois plus à un bon d’intermarché avec des prix et catalogues plus attractives.

  3. Je persiste et signe, les performances d Aldi sont catastrophiques… amplement méritées mais castrophiques !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page