
La charge est virile… Ce matin, sur ses réseaux sociaux, Dominique Schelcher, patron des U, s’en est pris à ses… “chers confrères Leclerc” (déjà, sémantiquement, ça pique 🌶️ les “chers confrères Leclerc” / vous lavez ?) pour leur nouvelle campagne de publicité comparative avec notamment pour cible Carrefour, Intermarché et donc U. Et Dominique Schelcher d’attaquer frontalement : “Cette fois, on vous prend publiquement la main dans le sac ! Votre dernière publicité comparative ne respecte aucune déontologie“.
De fait – et je soulevais ce point encore aujourd’hui dans SAMEDI CONSO – Leclerc va de nouveau du mauvais de la ligne en matière de publicité en comparant des produits Éco + avec des MDD cœur de marché chez les concurrents. Par exemple le riz long thaï Éco + à 1,71 € le kilo avec le riz long thaï Carrefour à 2,26 €. Et les cas d’asymétrie dans la comparaison sont nombreux. Certes, les cahiers des charges peuvent (peut-être ?) être comparables dans certains cas. Mais la valeur immatérielle (qui est une composante de la valeur perçue) est différente. Ce qui, par conséquence, rend la comparaison déloyale. Voilà pourquoi le tacle de Dominique Schelcher (comme il y a quelque temps la réponse de Lidl à une même situation, revoir ici) est sévère mais légitime. Reprenez-vous Leclerc, vous valez évidemment bien mieux qu’une comparaison biaisée. D’ailleurs, je ne peux qu’encourager la ré-écoute de cette MINUTE RETAIL (ici). C’était en janvier 2024…
