Et hop, un nouveau défi pour Serge Papin, le Ministre du Commerce : s’attaquer à Madeleine de Bordeaux, un énième site de dropshipping qui, par ses pratiques commerciales, mérite la fermeture (au risque d’alimenter la défiance vs le e-commerce).
Pour ceux qui cherchent la définition et l’illustration des “dark patterns” (en français : pratiques commerciales trompeuses), Madeleine est à regarder ! Il y a d’abord le story-telling sur les réseaux sociaux. Comme souvent, du Zola ! Madeleine (dont on comprend que c’est une artiste-peintre) doit baisser le rideau. La faute à la concurrence aux grandes entreprises. Parfait pour accrocher le quidam qui prendra fait et cause pour le “petit”.
Conséquence : Madeleine organise une “vente d’adieu, jusqu’à – 80 %”. La cession d’activité couplée à des remises stratosphériques sur des produits hors de prix, voilà qui est le signe d’un conditionnement du gogo pour créer l’urgence d’achat ! Madeleine y excelle.
Reste à savoir si Madeleine est vraiment de Bordeaux (où est en théorie localisé l’atelier). Nulle part sur le site de trace bordelaise. Juste une adresse à Honk-Kong. La réalité de l’atelier bordelais s’éloigne un peu plus.
Comme Madeleine est donc très probablement chinoise, sa maitrise des règles d’ici est très imparfaite. Elle en néglige la véritable date des soldes (pas sur le point de se terminer puisqu’elles n’ont pas commencé !). Ni l’obligation des conditions générales en français. Bref, Madeleine est une énième arnaqueuse. Raison pour que Serge (Papin) s’y attaque !
