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Lentement (mais sûrement) le bas carbone débarque en rayon

Le carbone n’est certes pas le seul problème auquel l’humanité est confronté, mais il est majeur. Et, surtout, il est “simple” (j’ai pas dit “facile”) à expliquer aux consommateurs. Un produit “bas carbone” est donc… vertueux.

Trois catégories de produits sont aujourd’hui en avance sur la promesse : le lait, la bière et la farine (Leclerc vient d’ailleurs de lancer la sienne sous la marque “Récoltons l’avenir”). Et c’est normal : le lien de ces produits avec leur matière première agricole est fort. Et c’est précisément par une modification des pratiques culturales ou d’élevage que l’on peut obtenir un lait, une orge ou un blé moins carboné. Par exemple en limitant les passages dans les champs (moins de tracteur, c’est logiquement moins d’énergie), en améliorant la “vie” du sol pour limiter l’apport d’engrais ou en modifiant l’alimentation des vaches pour limiter leurs éructations. Résultat le lait, la farine ou la bière (via l’orge) peuvent alors avancer avec la promesse “bas carbone”.

Reste, comme toujours, le sujet prix. Sauf exception, l’agriculture décarbonée est plus coûteuse en raison des modifications des pratiques. En ce sens, le lancement d’une MDD par Leclerc est utile. A 99 centimes le le paquet, “l’effort” demandé au client est modeste. C’est certes plus cher que la MDD classique (70 centimes environ) mais moins que la marque de référence, Francine (1,20 €).

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