
Le sujet n’est plus du tout “à la une”. C’est donc une parfaite occasion de voir si, hors effet médiatique, les enseignes assument leur obligation d’affichage en cas de shrinkflation. Car un cas se présente en ce moment : le surimi Fleury Michon (ils m’en voudront mais s’ils pensaient que ça passerait crème, ils se trompaient, évidemment*). A l’occasion d’un (léger) changement de recette (on parle du 4e ingrédient), le pack de surimi “Le Mœlleux” a rétréci : 40 bâtonnets vs 42, 600 g vs 672, générant une hausse du prix kilo. De quoi déclencher un affichage en rayon. Et, a minima, un suivi de l’étiquetage… Dédicace à ce Leclerc qui propose le nouveau produit en rayon, avec l’ancienne étiquette. Ce qui aide à voir le “bougé” 😅.

* Je rappelle à ceux qui en doutent le principe : personne ne voit tout, mais tout est vu par quelqu’un. Donc le coup “en loucedé” n’a que peu de chance d’aboutir…