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Voilà pourquoi il faut faciliter (et non contrarier) la création de nouveaux poulaillers…

Un chiffre qui claque… Le taux de ruptures au rayon œufs : 13,3 % cette année selon NielsenIQ. Et, surtout, un (plus que) doublement vs l’an dernier, un niveau déjà élevé pour un produit de grande conso. En cause : la production qui ne suit pas l’emballement de la conso. Encore + 8 % cette année, sur un historique déjà favorable. Le risque est connu : laisser des rayons vides ou céder aux importateurs qui proposent des camions à la provenance lointaine (Pologne ou Ukraine comme j’avais pu le montrer ici). La solution aussi (est connue) : ne pas freiner les velléités de création de nouveaux bâtiments, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Voilà pourquoi, je suis un fervent défenseur de la fameuse Loi Duplomb. Au nom de la souveraineté alimentaire.

4 commentaires

  1. “Voilà pourquoi, je suis un fervent défenseur de la fameuse Loi Duplomb”.
    Tiens, Olivier qui veut tout savoir de l’origine de nos aliments, du bilan carbone, de la nature des emballages, des circuits de distribution… Bref, qui veut tout complexifier pour notre bien être… nous résume une loi (un pavé, en fait) par le fait qu’il y aura plus d’œufs, demain, dans les rayons! Et ce, au nom de la souveraineté alimentaire!
    Bien sûr, Olivier oubliera de nous parler d’élevages intensifs, de mégabassines, de l’acétamipride… et vive les pesticides! Bah, les autres ont le droit… pourquoi pas nous! Mon voisin ne trie pas ses déchets; j’vais faire pareil!
    Dans ce cas, puisqu’on a le droit de vendre des canards hors UE, pourquoi ne pas s’en contenter? Des œufs ukrainiens ne nous font pas peur, au final!

    Des oublis, certes, mais au nom de la souveraineté alimentaire, sans doute!

  2. Donc parce qu’une proposition d’un texte de loi va dans le bon sens, vous soutenez toutes les autres sans vous demander ce que ça implique ? Et encore, vous ne prenez pas la peine de préciser ce que vous entendez par “bâtiment”, mieux ne vaut il pas privilégier plusieurs structures à taille humaine plutôt que de méga élevages de poules en cage ? À trop vouloir simplifier on ne fait plus de la consommation, mais de la politique.

  3. Et pourtant, des tonnes d’oeufs partent en export, cherchez l’erreur … Au nom de la souveraineté alimentaire ?

  4. Est-ce qu’on serait prêt à interdire l’export à ces nouvelles installations pour s’assurer de notre “souveraineté alimentaire” ? Ce ne serait que logique

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