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De l'avenir des magasins

DSCN8087Alors que le e-commerce n’en finit plus de battre des records (8,8 milliards de CA sur le T1, + 20 %), quel avenir pour les magasins ? La question obsède nombre d’états-majors. Régulièrement interrogé sur le sujet, je martèle la même réponse : non, les magasins ne sont pas condamnés s’ils justifient le déplacement (sur le bon principe de la valeur : est-ce que ça le vaut bien de sortir de chez soi ?) et s’ils intègrent pleinement l’expérience-client. Un point que Boulanger a plutôt mieux compris que la moyenne en développant les démonstrations et les libre-essais. Exemple ici avec deux “nouveaux marchés” de l’équipement de la maison : le robot-aspirateur et les fauteuils massants. Pour le premier, rien de tel qu’une démonstration de visu pour se convaincre de l’efficacité de l’appareil. Pour le second, l’essayer est un passage évidemment obligé pour – éventuellement – l’adopter.

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6 commentaires

  1. Pour le non Al, le web est vraiment un concurrent féroces…
    Je me surprend même à faire les magasins et dès que je trouve un produit qui m’intéresse je consulte mon smartphone pour voir les prix du web et en deux clic s’est acheté.
    Les magasins doivent justifier le déplacement mais un risque subsiste qu’ils servent de vitrine et de laboratoire à l’achat Postweb, vu que le web possède un avantage concurrentiel indéniable le prix !
    Restera au GSS de rendre son personnel et ses services indispensable aux clients …

  2. Ce qui comptera aussi à terme, c’est dans quelle mesure les boutiques en dur pourront proposer les mêmes prix de vente que on-line.
    Les prix publiques imposés pourraient nous sauver !
    Aujourd’hui, de nombreux clients viennent voir, ou essayer, en magasin, puis font leur emplettes sur le net ou il y aura bien un des x sites en promotion sur ce produit…

  3. ” les prix publiques imposés pourraient nous sauver ”
    entièrement d’accord, fixons un prix public imposé pour tous les produits !
    on reste sans voix devant une telle remarque qu’on espère ironique mais sans grande illusion, c’est une conception bien singulière du commerce moderne à l’heure de la mondialisation !

  4. JMS
    Visiblement tu n’as jamais travaillé dans le Bazar lourd…
    Quand je dis ‘imposés”, ce n’est bien évidemment pas par l’état que je l’entend, mais par les fournisseurs.
    Ce qui etait déjà plus ou moins le cas avec la loi galland par exemple.

  5. imposés par le fournisseur ou par l’état je ne vois pas bien la différence, c’est le prix unique pour tout le monde !
    comme au bon vieux temps avant internet, et vive la concurrence sauf pour le bazar lourd !

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