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J’ai testé Leclerc on-line

LeclerconlineLe site non-al de Leclerc est donc ouvert depuis mercredi. Impensable de ne pas le tester illico ! Comme annoncé ici-même dès le 16 octobre (et confirmé par MEL à l’IFM la semaine dernière), c’est davantage une V0 qu’une V1. L’offre est courte (114 références) et le lancement avant Noël a d’abord pour but de rôder le process de retrait, possible 4h après la commande. Car le site est avant tout conçu dans la logique « click and collect ». Les prix annoncés s’entendent en effet pour un retrait en magasin. Le coût de la livraison (9,90 € par exemple pour l’appareil photo que j’ai retenu) n’est annoncé que tardivement dans le processus de commande. Sur les prix, précisément, l’enseigne est globalement « bordée ». Mais pas imprenable pour autant : le Coolpix S2600 est un euro moins cher chez Cdiscount ! Ce qui, au-delà de l’anecdote, pose une vraie question stratégique : et si Leclerc dégradait son image-prix faute de pouvoir (comme sur l’alimentaire) écraser la concurrence sur les prix ? Va donc pour le Coolpix S2600 quand même… J’ai trop envie d’essayer le click and collect de Leclerc ! Première déception : le retrait au drive n’est pas possible. Obligation de passer par l’accueil du magasin où, forcément, j’attends mon tour (après une première cliente qui patiente pour un remboursement et une seconde qui se présente pour un échange). Je comprends bien la logique Leclerc : permettre le retrait en drive accélèrerait encore la “dé-fréquentation” des points de vente. Petit rappel néanmoins : on ne « retient » jamais un client si une meilleure solution se présente à lui. Donc, oui, j’en prends le pari. Leclerc n’aura d’autre choix à terme que de proposer le retrait sans passer par la case magasin.

Arrive enfin mon tour. Problème : je n’ai pas imprimé la facture. Le process Leclerc impose en fait (je ne le découvre que sur place) d’attendre sagement le mail de disponibilité de sa commande (une heure après la commande quand même) et d’éditer la facture. Pour quel intérêt ? Je l’ignore. D’autant qu’après quelques minutes de palabres je convainc l’hôtesse d’accueil que ma carte Leclerc couplée à une pièce d’identité doit pouvoir faire l’affaire. Et me voilà donc le second client de cet hyper (depuis mercredi) à expérimenter Leclerc on-line. Bilan, vous l’aurez compris : peut mieux faire ! Mais MEL, lucide, n’avait pas non plus promis l’efficience d’Amazon dès ce week-end !

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