2015, l’année digitale de Carrefour
Le 09 septembre 2015Dans 10 ou 15 ans, quand on reviendra sur le virage digital de Carrefour, nul doute que 2015 sera une année charnière. Pas la seule, certes, mais importante, si. Il y a ce que l’on sait publiquement… Par exemple la nomination en début d’année d’un M. Digital, Hervé Parisot, intégrant l’activité e-commerce et la data client (enfin…). Ou encore le rachat en cours de Rue du Commerce. Mais il y a aussi ce que l’on sait moins (parce que Carrefour ne communique pas sur le point) ou que l’on voit moins (parce que diffus). Par exemple le projet “L’Usine à bacs” que j’ai révélé ici en début d’été : Carrefour planche actuellement sur l’implantation de maxi-entrepôts de préparation de commandes pour la livraison à domicile et le drive. Entrepôts qui rayonneraient sur des métropoles, genre Paris, Lyon et Marseille pour commencer. Tous les formats Carrefour, d’un City à un hyper, pourraient alors être points de retrait. Ensuite, autre illustration de la digitalisation en cours : le développement du click & collect en 2h pour le non-alimentaire. Testé dans quelques hypers depuis environ un an, ce service est désormais en déploiement. A date, une cinquantaine d’hypers sont concernés (c’est une info que je glisse au passage !). Naturellement, le click & collect 2h fonctionne sur les stocks magasins. Ce qui a, en parallèle, une vertu pour le client qui n’entend pas nécessairement acheter sur le site : il a la visibilité des stocks de l’hyper dans lequel il prévoit de se rendre. Comme j’ai souvent eu l’occasion de le dire/l’écrire, cette transparence des stocks est un “must have” du commerce de demain. Autant dire que, sur ce point, Carrefour est absolument dans la bonne direction.