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De la valeur d'un prix

Veau Issy Les MoulineauxLe prix serait-il un sujet trop important pour le confier à des bouchers… ? Evidemment, j’assume le côté “provoc” de l’attaque du post (au moins cette technique journalistique porte-t-elle ici légitimement son nom !). Regardez attentivement cette tranche de vie commerciale. Un rayon boucherie donc. La catégorie côte de veau. Et, dans ce Auchan, une segmentation de l’offre par la valeur produits. A gauche, une côte de veau “standard”. A droite, un “veau terroir”. La “Rolls” du veau : fermier, label rouge, terroir garanti. En fait, une filière historique pour Auchan : le veau du Ségala (Aveyron). Le prix ? Dans les deux cas, 19,90 €/kg. Autant dire que (hormis le poids de la côte, mais il y avait du choix ce jeudi) il n’y a absolument aucune raison de choisir la côte standard. Vraiment aucune. En fixant ses prix, le boucher a ici oublié que le prix est un élément constitutif de la valeur. Et qu’il n’est donc pas un sujet à prendre avec autant de légèreté… 

 

 

4 commentaires

  1. Allons Olivier, vous êtes pourtant bien informé ! Le veau d’Aveyron est une filière particulière où un prix juste est négocié et fixe entre les 3 acteurs (éleveurs, abattoirs, distributeurs) ce qui fait que quand le cours du veau blanc s’envole on a un produit magnifique au prix du standard. Vous auriez aussi bien pu titré “Les vices de la spéculations alimentaires : il est possible de manger de la qualité pour le prix du standard”

  2. Sans aucun doute… Mais en la circonstance mon seul angle de vue était celui de la perception du prix par le consommateur. Pas sur les causes du prix 😉
    Ol

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